Un décret exécutif portant sur les modalités d'exercice de l'activité a été promulgué, hier, par le Conseil de gouvernement. Le gouvernement veut mettre de l'ordre dans l'activité immobilière. Un décret exécutif définissant les conditions d'exercice de l'activité d'agent immobilier a été promulgué par le Conseil de gouvernement qui s'est réuni hier. Désormais, les opérateurs qui activent dans ce domaine seront appelés à travailler dans la transparence. Un cahier des charges sera établi obligatoirement. «L'objectif de ce texte est de mettre fin à l'anarchie que connaît le secteur de l'immobilier», a déclaré le porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication, Abderrachid Boukerzaza, lors d'une conférence qu'il a animé, hier. Et de renchérir: «Il y a beaucoup de spéculation et d'escroquerie dans les transactions immobilières», a-t-il ajouté. Pour lui, la réglementation de l'activité est devenue impérative pour permettre la mise en place d'un marché immobilier transparent. Le décret en question stipule justement la nécessité de structurer l'activité en matière de facturation de placards publicitaires, comme il définit, selon M.Boukerzaza, les missions des agents immobiliers. En plus des opérations de location, de vente et d'achat, les opérateurs auront à s'occuper des charges immobilières, de la gestion et de la maintenance. «Certaines prérogatives des Eplf et des Opgi seront transférées aux agents immobiliers», a précisé le ministre. Les agents immobiliers seront ainsi responsables de la gestion de tous les travaux de réhabilitation. Ils recevront en contrepartie la collecte des charges. Par ailleurs, le Conseil de gouvernement a examiné l'avant-projet de loi définissant les modalités d'exploitation des terres agricoles appartenant au domaine privé de l'Etat et fixant les droits des investisseurs concessionnaires. Ce projet vise, précise le ministre, à sécuriser les agriculteurs et à garantir les droits des investisseurs en leur offrant toutes les conditions nécessaires à la promotion de l'activité.