«Le 1er Festival national de la poésie féminine a été d'un niveau d'ensemble «acceptable», a estimé Mme Khelkhal. La 1re édition du Festival national de la poésie féminine de Constantine a été clôturée dans la soirée de vendredi au théâtre régional de Constantine par la consécration de trois jeunes poétesses de talent. Il s'agit de Samiha Djeghrour, pour son poème Lettre à l'homme absent, de Khaldia Djaballah, auteur de Chimères assassinées et de Nouara Lahrèche pour son texte Cassures. La commissaire de ce festival, Mme Mounira Saâda Khelkhal, s'est félicitée, dans une allocution prononcée à l'occasion de la cérémonie de clôture de cette manifestation littéraire, du «soutien et des efforts du ministère de la Culture et de la wilaya de Constantine dans la réussite de cette 1re édition du festival». Elle a rappelé que des poétesses issues de trente-trois (33) wilayas du pays se sont donné rendez-vous à Constantine, avant de faire part de «l'ambition» des organisateurs de hisser cette manifestation, dès l'année prochaine, au rang de «Festival maghrébin de la poésie féminine». Organisé dans le cadre des festivités célébrant le 54e Anniversaire du déclenchement de la Révolution, «le 1er Festival national de la poésie féminine a été d'un niveau d'ensemble ´´acceptable´´», a estimé Mme Khelkhal qui a néanmoins relevé ´´la faiblesse´´ des textes rédigés et déclamés en langue française. Ouvert le 27 octobre dernier, ce rendez-vous littéraire a permis au public de découvrir, cinq jours durant, au Palais de la culture Malek-Haddad, des poésies en langues arabe, française, anglaise et amazighe, ainsi que des poèmes de tradition populaire (melhoun). La commissaire du festival a également noté qu'un concours national destiné aux jeunes poétesses de moins de 25 ans a été organisé en marge de la manifestation, dans le but, a-t-elle précisé, «d'encourager l'esprit d'éloquence et de créativité chez les jeunes filles» en ce qui concerne la poésie classique, la prose et les poèmes libres et ce, sous le slogan «Ecris et n'aie crainte». La cérémonie de clôture de ce festival a également donné lieu à une remise de récompenses symboliques à des moudjahidine et ayants droit et des prix aux clubs locaux de football qui se sont distingués dans les concours organisés durant le Ramadhan. La soirée a été agrémentée de morceaux de musique exécutés par la troupe Aïssaoua, d'un tour de chant de l'artiste de malouf, Dib Layachi et d'une pièce du groupe Nour de Zerdaza (Azzaba, wilaya de Skikda) qui a présenté des tableaux dédiés à la lutte de Libération nationale. La 1re édition du Festival national de la poésie féminine de Constantine a abordé nombre de questions relatives à cet art, à travers des conférences, des tables rondes, ainsi que la présentation de pièces de théâtre. Des randonnées, à travers la ville et la région, ont été également au programme culturel de ce festival.