Des groupuscules terroristes ne cessent de faire leur apparition dans la région. L'immigration clandestine, la contrebande, le trafic de drogue, d'armes et de véhicules, pour ne citer que ces phénomènes, ne sont pas les seuls crimes organisés auxquels font face les forces de sécurité au niveau de la wilaya d'El Oued. Des groupuscules du terrorisme ne cessent de faire leur apparition dans la région. Le nombre d'individus, activant au profit du Gspc, dans ce lieu du sud-est du pays, ne cesse de croître. Ils sont le soutien logistique et financier du Gspc. Des cellules de recrutement ont également pris naissance dans cette région. C'est dire que le pire est à craindre. Pas moins de 12 arrestations ont été effectuées depuis le mois dernier. Les plus récentes ont concerné quatre membres qui faisaient partie d'une cellule de soutien où sont impliqués des nomades. Dans nos précédentes éditions, nous avons rapporté que les forces de sécurité ont mis en évidence une stratégie pour mieux contrôler cette tranche de la société, se basant sur le fait qu'elle peut être complice de façon directe ou indirecte et c'est justement suite à l'arrestation d'un berger qui avait en sa possession un téléphone où étaient répertoriés les numéros de plusieurs terroristes recherchés que les forces de sécurité ont réussi à démanteler un réseau de 8 individus, lesquels ont été accusés de soutien et d'adhésion à un groupe armé. L'on apprend de sources sécuritaires que le Gspc tente de prendre contact avec ce qu'on appelle les cellules dormantes, après les multiples coups des services de sécurité. Cela dit, plus de 50 jeunes, dont des étudiants, ont disparu sans laisser de trace. Certains d'entre eux seraient partis en Irak. Le nombre des disparus pourrait, selon les mêmes sources, être plus considérable, car beaucoup de familles ne signalent pas la disparition de leurs enfants. Le climat sécuritaire reste cependant des plus tendus au centre du pays, notamment à Tizi Ouzou où les forces de sécurité mènent des opérations militaires sans relâche. La situation est la même à Aïn Defla où des résidus du Gspc tentent de trouver un lieu de prédilection. Une grande opération avait permis à l'Armée nationale populaire d'éliminer 11 terroristes juste avant le mois de septembre. Alors que l'on apprend que trois ont récemment déposé les armes et se sont rendus aux forces de sécurité après des pourparlers. Dans les régions de Batna, Tébessa, Khenchela, Jijel, Skikda et Constantine, les services de sécurité poursuivent leurs actions. Des opérations de pilonnage sont régulièrement menées contre des caches susceptibles d'abriter des terroristes. Le renseignement reste le mot d'ordre pour anéantir ce fléau.