Le centre «Nadjma» pour la protection des droits de la femme contre la violence conjugale notamment, a réceptionné au courant de cette année 66 autres cas dont 17 S-D-F mises à la porte par leurs proches ou époux. Ces chiffres ne représentent qu'un échantillon des femmes ayant subi ces affres. Car beaucoup a-t-on souligné, préfèrent porter le fardeau de la violence en silence. Tabou oblige. Beaucoup d'entre elles, en effet, encaissent loin des préjugés de la société. Le centre Nadjma, dirigé par Malika Matouche, vise à préserver la sécurité des femmes violentées et de leurs enfants, en coordonnant ses efforts avec l'Union européenne et le Centre méditerranéen d'Italie Tmed. Non sans avoir réfléchi à un projet appelé «Aïda», qui cible l'aide et le secours aux femmes victimes de violence et démunies, la responsable du centre de Nadjma dont le siège est à Constantine avait déclaré lors d'une journée de sensibilisation au Centre hospitalo-universitaire de Constantine, que le centre souhaiterait travailler avec tous les services de l'hôpital, surtout après l'expérience coordonnée avec le service de la médecine légale et l'unité psychologique, qualifiée de fructueuse. L'objectif du projet Aïda avait-elle annoncée vise, entre autres, la réalisation d'une infrastructure à même d'offrir un toit à cette catégorie de femmes. Le centre sera dénommé Dar El Hana et sera financé par l'Union européenne.