Le malaise étant de plus en plus ressenti quant aux conditions anti-pédagogiques dans lesquelles s'est annoncée la rentrée universitaire, 10.000 étudiants ont participé en cette fin de semaine, à un mouvement de protestation à la suite de l'appel de l'Union générale des étudiants libres. La marche a duré une heure. Ce mouvement est intervenu après une série de communiqués adressés aux différentes instances concernées, dans lesquels, les étudiants inscrits en informatique, sciences économiques, sciences sociales, ont dénoncé la situation lamentable, aussi bien sur le plan pédagogique que social dans laquelle ils sont contraints de poursuivre leurs études supérieures. S'ajoutent à cela, comme nous l'avons rapporté dans nos précédentes éditions, le manque de transport, le retard dans les cours, l'insécurité et l'hébergement. Anxieux pour leur avenir, les contestataires ont également dénoncé l'absence d'enseignements d'anglais et de français, alors qu'une anarchie est observée au niveau de la distribution des salles de cours. Toutes ces doléances ont été soulevées auparavant auprès des responsables.