Malgré le froid et la pluie, des jeunes, des vieux et même des écoliers n'ont pas raté le cortège présidentiel pour exprimer leur soutien à un troisième mandat. La capitale de l'Ouest a donné son aval au président de la République. Le soutien à une troisième mandature a été le mot d'ordre convenu. Hier, le chef de l'Etat qui effectue une visite de deux jours, a eu droit à une grand-messe populaire. La population a fortement appelé son hôte à briguer un troisième mandat présidentiel. Malgré le froid glacial et les chutes de pluie, l'accueil était chaleureux. Une ambiance de liesse a marqué le passage du cortège présidentiel. Sur place, le décor logistique offrait l'atmosphère d'une véritable campagne présidentielle. Les Oranais sont venus en force au bain de foule à la rue Larbi Tebessi, sise au centre-ville pour apporter leur soutien au président. Des jeunes, des vieux et même des écoliers n'ont pas raté cet événement. Drapeaux, banderoles et portraits du président en tête, les Oranais ont pris d'assaut le centre-ville. Voulant capter l'attention du chef de l'Etat, certains ont même porté des tee-shirts «ouhdha thalitha». Ce slogan était sur toutes les langues. «Oui pour le troisième mandat», «Tahia erraïs», clamaient sans cesse les citoyens. Sur les banderoles les mêmes phrases reviennent. «Nous sommes pour la candidature du président», «Oui pour la paix et la réconciliation nationale», «Oui pour le troisième mandat», lit-on. Des associations sportives, de la société civile, des comités de différentes localités se sont déplacés pour applaudir M.Bouteflika. Mais, c'est le ministre de la Solidarité nationale qui a créé la surprise. Accompagnant le chef de l'Etat, M.Ould Abbès a participé à l'échauffement des esprits en signalant avec ses mains «ouhdha thalitha». Le président de la République, M.Abdelaziz Bouteflika, a haussé le ton hier. En réponse à la demande formulée par la société Alstom pour le financement des travaux du tramway, le président a été catégorique. «Je ne donne pas d'argent tant que vous n'aurez pas terminé les travaux», a-t-il expliqué lors de la pose de la première pierre du projet de tramway. Idem pour le projet du métro d'Oran. Interrogé à ce sujet, le chef de l'Etat n'a pas changé de cap. «Faites d'abord l'étude puis on parlera du paiement», a-t-il précisé. Fini les enveloppes colossales! Désormais, le paiement interviendra une fois les projets finalisés. Le message du chef de l'Etat paraît clair. Les entreprises étrangères sont appelées à prendre en charge le financement des chantiers jusqu'à la fin.