Elles exigent des conditions d'hébergement dignes. Le comité de cité de la résidence universitaire Didouche Mourad à Tizi Ouzou ne décolèrent pas. Ces étudiantes affirment ne pas baisser les bras et exigent des conditions d'hébergement dignes. Elles se plaignent, non seulement de l'hygiène déplorable aussi bien au niveau du restaurant universitaire que du froid glacial qui, selon elles, règne au niveau des chambres. Selon les membres du comité de cité, «la plupart des chambres sont très froides, mais plus encore au niveau des chambres du bloc A. Le chauffage soit ne fonctionne pas soit il est inexistant et on gèle la nuit et le jour!» Elles revendiquent, également, la présence d'une ambulance au niveau de cette cité car actuellement, affirment les étudiantes, membres du comité de cité, «nous sommes à la merci de la bonne volonté des propriétaires de véhicules. En cas de maladie demandant l'évacuation en urgence sur le CHU, on doit prier quelqu'un pour qu'il veuille bien transporter la malade.» Mais ce qui semble être la goutte qui a fait déborder le vase, c'est cette histoire entre une résidente et un travailleur de la cité. Selon le comité estudiantin, la fille a été violentée par ce travailleur, ce qui a amené les étudiantes à des protestations «vigoureuses» qui ont fait des dégâts au restaurant universitaire ainsi que au service administratif. Aussi, et dans la même stratégie protestataire, les étudiantes ont monté une opération «poubelle». Les poubelles de cette résidence ont ainsi été déversées devant les bureaux administratifs de cette cité. Une plainte n'arrivant jamais seule, les étudiantes alignent dans leurs revendications, en sus du chauffage et du respect dû à tout un chacun entre étudiantes et travailleurs, une hygiène aussi bien au niveau du restaurant dans les salles de travail et aussi des chambres. Ces dernières disent également, que dans certaines chambres, les vitres cassées ne sont toujours pas remplacées. Aussi, ont-elles procédé à la fermeture de l'administration de la cité et exigent que les responsables se déplacent sur place pour constater de visu ce qui ne marche pas en cette cité. En attendant, les étudiantes sont en colère, une colère qui semble assez importante car elles veulent poursuivre leur mouvement jusqu'à ce que satisfaction leur soit donnée quant à leurs revendications pour une meilleure prise en charge de leurs doléances.