Le Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap) a, lors d'une conférence de presse, demandé l'ouverture d'une enquête sur la gestion des oeuvres sociales du secteur sanitaire, de l'APC et de l'université. Les syndicalistes ont fait part également d'un ensemble de revendications. Le secrétaire général du syndicat a abordé, à l'occasion, les circonstances des concours internes relatifs aux démarches de recrutement qui ont eu lieu récemment au niveau des résidences universitaires. Le secrétaire général a formellement, contesté les conditions dans lesquelles ont eu lieu les épreuves et, notamment l'irrégularité du concours. A ce sujet, il souligne que «les syndicalistes (travailleurs) ont été clairement mis à l'écart du concours promotionnel». Accusant l'Ugta, l'intervenant a ajouté: «Ce sont les responsables de ce syndicat qui ont présidé le concours.» S'agissant des oeuvres sociales, l'intervenant a dénoncé la mainmise de l'Ugta sur les oeuvres sociales du secteur sanitaire, des universités et de l'APC. Dans ce même contexte, il ne manquera pas de se poser la question sur l'absence des secteurs concernés de l'administration et des banques. Pour lui, les structures manquent de légitimité dans la mesure où leur composition n'a pas été renouvelée et ce, depuis plusieurs années. Il souligne, en outre, que certaines y exercent sans autorisation, soit sans agrément. A titre d'exemple, il citera l'ex-secteur sanitaire de Constantine qui, selon ses propos, active illégalement depuis 1996. En résumé, l'intervenant, au nom de son syndicat, dit être outré quant à l'impunité flagrante qui prévaut dans la gestion des oeuvres sociales, soulignant que c'est l'argent des travailleurs qui est dépensé de manière abusive.