Depuis deux jours, 400 militaires épaulés par les patriotes encerclent toute cette région et la passent au peigne fin. Fondus dans les maquis verdâtres en ces journées ensoleillées de décembre, 400 militaires sillonnent le sud des Issers. Il ne s'agit pas d'une simple patrouille d'entraînement. Ces soldats de l'ANP sont en opération. Ils encerclent 10 dangereux terroristes. La zone sud-est des Issers est constituée de monts et canyons abrupts, délimitée par le douar de Ben Tafath, le hameau d'Iouanoughan, le village d'Ighoumrassens et le CW151. Depuis deux jours, les militaires au nombre de 400, épaulés par les patriotes, encerclent toute cette région qu'ils passent au peigne fin. Une source sécuritaire fiable affirme que les dix terroristes, terrés dans ces maquis depuis plusieurs mois, activent sous la coupe de la seriat des Issers, dirigée par le sinistre Hachemi El Hachemi. Selon toujours notre source, les hélicoptères de combat ne tarderont pas à entrer en action pour relayer les bombardements de l'artillerie, enclenchés dès la matinée d'hier. C'est dire que l'opération que mènent les forces de sécurité est d'envergure. Les éléments de l'ANP ne laissent rien au hasard et semblent décidés à en finir avec les dernières poches des maquis islamistes qui écument la région et qui sèment la terreur parmi les populations. Cette opération d'envergure intervient à peine un jour après celle déclenchée en fin du week-end dernier dans la forêt dite d'Idjoulouahen, au nord-est de Timezrit. Durant cette action, une source sécuritaire fiable a affirmé qu'un groupe d'une douzaine d'activistes, appartenant à la seriate de Timezrit composée de 24 terroristes, a été traqué pendant plusieurs heures. Cette région prolongeant le vaste massif de Sidi Ali Bounab, a facilité la tâche aux terroristes qui ont réussi à prendre la fuite du fait qu'ils ont une connaissance parfaite du terrain. Mais leur matériel a été récupéré et leurs casemates ont été détruites. Des effets vestimentaires, une importante quantité d'huile d'olive et un atelier de fabrication de bombes artisanales ont été découverts et détruits. Ces mêmes endroits ont fait l'objet d'une opération de ratissage d'envergure, l'année dernière, laquelle s'est soldée par l'élimination de pas moins de 8 terroristes du groupe du sinistre El Bey originaire de Aïn El Hamra (Bordj Ménaïel) et la récupération d'un arsenal d'armes et une somme importante d'argent évaluée à plus de deux milliards de centimes. Et c'est également à cet endroit qu'un jeune cuisinier de la Bmpj a été décapité après avoir été enlevé dans un faux barrage il n'y a pas longtemps. Enfin, le terroriste abattu récemment à Zemmouri, serait d'origine étrangère selon les nombreux patriotes dépêchés pour l'identifier avec le procédé utilisé en la circonstance. Ils ont tous déclaré qu'il serait fort probablement d'origine marocaine ou, dans une moindre mesure, de l'ouest du pays, d'après une source sécuritaire bien informée.