Les jeunes diplômés ainsi que les petites et moyennes entreprises ont désormais à leur disposition des formules d'embauche fortement attrayantes. Un grand dispositif d'aide à l'insertion professionnelle est attendu pour cette année. Les jeunes diplômés ainsi que les petites et moyennes entreprises ont désormais à leur disposition des formules d'embauche fortement attrayantes. Ainsi, les jeunes diplômés sortis des universités et des instituts bénéficieront d'un CID (Contrat d'insertion des diplômés). Cette formule est un contrat d'une année dont la rémunération équivaut à 12.325DA. Celle-ci est entièrement prise en charge par l'Etat. Les techniciens supérieurs, de leur côté, percevront 10.192DA. Sur un autre chapitre, les jeunes issus des centres de formation professionnelle seront pris en charge selon la formule CIP (Contrat d'insertion professionnelle). En plus de l'expérience acquise, il percevront une indemnité mensuelle variant entre 6139DA et 8000DA. Cette catégorie de main-d'oeuvre renforcera le marché de l'emploi au sein des entreprises économiques publiques et privées ainsi que les différentes administrations et collectivités locales. Ces mesures ne concerneront cependant pas uniquement les jeunes diplômés, mais également les sans-diplôme. En effet, des CFI (Contrats formations-insertions) seront mis à leur disposition. Ils seront placés en stage de formation auprès de maîtres artisans et percevront une bourse équivalant à 4000DA. Sur un autre plan, les mesures visant le plein emploi bénéficieront également aux différents acteurs économiques, comme les sociétés étatiques et les petites et moyennes entreprises. L'Etat leur offre ainsi la possibilité de renforcer leur encadrement et des avantages fiscaux et parafiscaux. Pour inciter les recrutements, l'Etat prend en charge les rémunérations mensuelles et les charges sociales des jeunes insérés, telle que la part patronale de cotisation à la sécurité sociale. Enfin, pour parvenir à maîtriser les fluctuations du marché de l'emploi et de la main-d'oeuvre, l'Agence nationale de l'emploi compte mettre en place un système d'information fiable à même de créer une synergie entre l'offre et la demande. L'observation de ce marché concernera également l'emploi de la main-d'oeuvre étrangère pour parvenir à gérer le fichier national des travailleurs étrangers. Toutefois, parallèlement à ce dispositif, certains observateurs demeurent sceptiques quant à son efficacité sur le long terme. Une grande proportion de jeunes s'interroge d'ailleurs sur son avenir après l'expiration des contrats. Cette inquiétude fera d'ailleurs dire à certains que les emplois devront être créés par le système économique et non l'Etat. Car, dans une ère où la tendance générale est irréversiblement à la mondialisation et la libéralisation, les Etats ne pourront pas influer sur les décisions concernant l'emploi. Cette situation imposera incontestablement aux pouvoirs publics de travailler davantage sur la redynamisation de la machine économique qui reste la seule pourvoyeuse de postes.