L'enveloppe assez conséquente allouée à la promotion de l'emploi dans le cadre du programme quinquennal 2010-2014 et qui est de l'ordre de 350 milliards de dinars renseigne fort sur la détermination de l'Etat à résorber au maximum le taux de chômage et le réduire à moins de 10% à partir de 2010. Le président de la République s'est fixé un objectif de créer trois millions d'emplois durant les cinq années à venir. Le budget accordé à ce secteur s'inscrit, d'ailleurs, dans le cadre de l'accompagnement de l'insertion professionnelle des diplômés universitaires et de la formation professionnelle et du soutien de la création des micro-entreprises et le financement des dispositifs d'emplois existant. A la centrale syndicale, le secrétaire national chargé des finances, Salah Djenouhet, s'est dit très satisfait. « C'est une action très positive », estime-t-il avant d'ajouter que l'envergure de l'enveloppe consacrée à ce volet dénote la détermination de vouloir préserver les emplois et renforcer l'appareil de production nationale. Pour M. Djenouhet, les mesures prises sont importantes à plusieurs titres. De son côté, Abdelkader Messous, secrétaire national chargé des relations du travail et des conventions collectives auprès de l'UGTA a souligné que le secteur de l'emploi est stratégique et nécessite des encouragements pour sa promotion. Tout en saluant la décision du président de la République le syndicaliste a fait remarquer que les répercussions d'une telle action ne pourront être qu'avantageuse pour l'économie nationale et particulièrement pour les petites et moyennes entreprises. « Encourager l'emploi dans le secteur public et même privé permettra de renforcer la production et la productivité nationale et de réduire le taux de chômage », a déclaré le même syndicaliste. Il convient de noter qu'une politique nationale de l'emploi est d'ores et déjà mis en œuvre. Sa finalité étant de mettre en adéquation les demandes d'emploi, les offres exprimées par les entreprises et la formation. Les entreprises ont été impliquées dans cette démarche en leur octroyant des facilitations surtout en matière de réduction de charge fiscale. Pour reprendre les chiffres avancés dernièrement par le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, le dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP) a permis le placement de 412 000 jeunes dans des entreprises économique dont 131 000 universitaires. A cela s'ajoute la création de 41 000 PME générant 76 000 emplois. Selon des indices économiques qui se traduisent, selon une étude faite par le Haut commissariat de la planification, la croissance hors hydrocarbure sera de 6% durant les 5 prochaines années à venir.