Le coach béjaoui pense que si son équipe avait inscrit un but lors du match aller, la physionomie de celui-ci aurait changé. La rencontre ayant mis aux prises la JSM Béjaïa à l'ES Tunis, dans le cadre de la finale aller de la Coupe nord-africaine des vainqueurs de Coupe, qui s'est achevée sur un score vierge, a été un match test pour les deux protagonistes. Tout se jouera lors de la finale retour qui aura lieu à Tunis le 20 janvier prochain, selon les déclaration des deux staffs techniques algérien et tunisien. «Malgré la bonne opération réalisée ici même à Béjaïa, j'estime que rien n'est encore joué. Le score vierge est un score piège. Nous ne sommes pas à l'abri d'une surprise à Tunis au match retour. Le match a été très disputé, notamment du côté des locaux qui ont développé un beau football malgré la lourdeur du terrain, le match retour sera difficile pour nous vu la production de la JSMB aujourd'hui», a déclaré M.Kenzari, l'entraîneur adjoint de l'équipe tunisienne. Le club béjaoui, qui n'a pas réussi à prendre un avantage au score lors de cette première manche, tentera de créer la surprise à Tunis sur la magnifique pelouse du stade de Radès lors du match retour. Somme toute, une aubaine à exploiter à fond vu l'état d'esprit qui règne au sein de la famille des Vert et Rouge à l'issue de la rencontre malgré le résultat technique décevant. Nous avons rencontré le coach de la JSMB, Djamel Menad, qui affiche un optimisme mesuré quant à l'issue de la finale. Il estime qu'il ne manquait que ce but libérateur à son équipe qui a joué ses chances à fond malgré la lourdeur du terrain devant une équipe tunisienne prenable. L'Expression: Peut-on avoir, avec du recul, vos impressions sur cette finale aller? Djamel Menad: Dans l'ensemble, nous avons assisté à un match d'un niveau acceptable, nous aurions pu espérer à mieux sans l'état dégradable de la pelouse qui nous a handicapés plus que notre adversaire l'ES Tunis. Qu'est-ce qui n'a pas marché à votre avis? Je pense qu'au vu de la physionomie de la rencontre, mes joueurs se sont donné à fond. Malheureusement, le manque de réussite ne nous a pas ouvert les portes de la victoire. Nous avons sérieusement été handicapés par la lourdeur du terrain qui a gêné la circulation du ballon. Ce qui a arrangé les affaires de notre adversaire. Mais nous gardons espoir, car rien n'est encore joué. Il ne manquait que ce but qui aurait pu changer la physionomie du match, n'est-ce pas? Evidemment, nous aurions assisté à une autre rencontre si nous avions pris l'avantage au score. Un but aurait libéré davantage mes joueurs, d'une part, et aurait fait sortir les Tunisiens de leur camp, d'autre part. Ce qui pouvait déboucher sur une rencontre plus ouverte. Vous restez optimiste quant à la deuxième manche de la finale? Evidemment, tout le monde d'ailleurs partage cet état d'esprit au club. Nous gardons nos chances intactes et la pression a changé de camp désormais. Nous irons en Tunisie en conquérants car nous n'avons rien à perdre, mais plutôt tout à gagner. Même si l'adversaire s'appelle EST et la rencontre se jouera à Tunis? Nous pouvons créer la surprise à Tunis même car nous avons les moyens et des atouts à faire valoir, au risque de me répéter à maintes fois, nous irons à Tunis en conquérants, sans complexe aucun. Enfin, je tiens à remercier mes joueurs pour leur engagement et leur combativité tout au long de la rencontre, notamment les remplaçants qui ont été à la hauteur de la confiance placée en eux, sans toutefois oublier le public venu en masse pour nous soutenir avec un comportement exemplaire avant, pendant et après le match malgré la déception née du résultat technique de la rencontre.