Cette détérioration du réseau routier est visible au niveau de plusieurs axes. Le moindre changement climatique engendre d'embarrassantes situations. L'année commence pour les autorités locales sur les chapeaux de roue. Loin de nous l'idée de faire dans le jeu de mots, mais le plus lourd dossier aura trait à la réfection des routes, notamment au niveau du chef-lieu d'une ville présentée comme la capitale de l'ouest du pays. Ces routes ont connu des dégradations phénoménales en raison des dernières pluies. Cette détérioration du réseau routier est visible au niveau de plusieurs axes. Le moindre changement climatique engendre d'embarrassantes situations. Les dégâts causés par les pluies sont estimés à plusieurs millions de dinars. Les causes sont diverses. L'hiver bat son plein, la pluviométrie, en hausse, fait les affaires des agriculteurs, certes, mais est fatale aux infrastructures de base. Les dernières pluies ont mis à nu plusieurs carences d'une gestion locale aussi calamiteuse que désastreuse du dossier qui, pourtant, tient à coeur aux édiles de la ville. Plusieurs ronds-points et routes ont été envahis par les mares d'eau pluviale. Des nids de poule profonds se sont formés au niveau de plusieurs axes. Plus de la moitié du réseau routier de la wilaya d'Oran est sévèrement touchée, nécessitant une prise en charge immédiate et sérieuse. Même les cités dites résidentielles ne sont pas épargnées. Les quartiers dits huppés de Saint Hubert-Maraval- Les Palmiers et Protin ont, en l'espace de moins d'une semaine, perdu leur aura. Idem à Canastel. Même constat au niveau de Gambetta, Plateau, Savignon, Place du 1er-Novembre (ex-Place d'Armes). Le scénario identique est vécu au niveau des communes de Bir El Djir et Es Senia. Les eaux pluviales ont tout charrié sur leur passage rendant, ainsi, le décor méconnaissable. La circulation automobile est devenue difficile à plusieurs niveaux. Quant à la marche pédestre, il ne faut pas y songer. La chaussée, déjà, vulnérable, continue de se dégrader. Les services concernés font dans le colmatage avec des opérations à coups de millions de dinars. «Il ne faut pas être un génie pour tenter de comprendre ce qui se passe à Oran», s'offusquent les Oranais, hébétés de voir leur ville se dégrader au fil des jours. En parallèle, les responsables locaux se donnent du mal pour élaborer un nouveau plan de circulation. Les études seront entamées ce mois-ci. Quelque 52 km de routes de la wilaya d'Oran, sur un total de 130, au titre du programme quinquennal 2005-2009, ont été réaménagés. La réfection d'un autre tronçon de 78km sera engagée avant la fin du premier trimestre 2009.