Le ministère de la Justice et garde des Sceaux a organisé, hier, une session de formation sur le droit international humanitaire au profit des journalistes. La rencontre a réuni une cinquantaine de journalistes issus des organes de presse en exercice en Algérie. Cette dernière a été également encadrée par des enseignants et des experts algériens en droit international pénal. Les invités ont eu le droit d'assister à plusieurs interventions. Les maîtres Barouk, Boukraâ et Karaba ont tenté, à travers leurs communications, de définir le droit international humanitaire et les mécanismes nationaux et internationaux de son application. D'autres interventions ont été développées par les spécialistes du droit. Le directeur Saâd Allah s'est étalé sur l'organisation juridique de la protection des journalistes lors des conflits armés. L'intervenant a expliqué la différence entre le reporter de guerre, l'envoyé spécial et le simple journaliste pendant la guerre. Il s'est exprimé également sur leur sort en cas de capture dans les conflits armés internes. De son côté, le Dr Bousoltane s'est étalé sur le droit international humanitaire pendant les guerres aériennes. Le docteur a souligné que toutes les conventions internationales n'ont pas été respectées par rapport à l'utilisation et au déploiement de l'aviation pendant les guerres. Le conférencier est un expert en armement, semble-t-il. Il a évoqué les boom-boom boulettes, les lasy-dog, les ABC et autre sortes d'armes utilisés pendant la guerre de l'Irak et l'agression contre Ghaza. Les hôpitaux, les écoles, les mosquées, les centres d'accueil et autres infrastructures civiles sont «en principe» protégées par le droit humanitaire international. Mme Salhi a, à travers son intervention sur «la protection des infrastructures civiles pendant les conflits armés», a fustigé le régime sioniste. Le professeur de droit à l'université d'Alger, déplore et condamne ce qui s'est passé à Ghaza ainsi que les souffrances des populations civiles. L'après-midi a été consacrée au développement du thème des cours pénales internationales. M.Bandaoud a parlé de la Cour pénale internationale et les défis contemporains. Les droits de l'accusé devant la Cour pénale internationale et le rôle de la Commission nationale du droit international humanitaire dans la promulgation des règles du droit international humanitaire sont deux thèmes abordés par le Dr Montri et Maître Mabrouk. La Commission nationale du droit international humanitaire a été installée le 7 septembre 2008. Elle a été créée pour faciliter l'exécution des clauses internationales humanitaires en Algérie.