Le ministère de la Justice organise, ce mercredi, une session de formation destinée aux professionnels de l'information, qui portera sur le Droit international humanitaire (DIH). Cette session se tiendra à la résidence des magistrats, à Ben Aknoun (Alger), et sera animée par des professeurs et des experts spécialisés en droit international humanitaire (DIH) et droit pénal international (DPI). Plusieurs questions seront débattues, le 21 janvier, et porteront notamment sur la problématique de protection des journalistes dans les conflits armés, la connaissance du DIH et du DPI, les missions de la commission internationale du DIH, ainsi que celles de la commission nationale du DIH. Les règles du droit international, pour rappel, s'appliquent dans les conflits armés internationaux, mais également dans des conflits armés locaux, conformément aux conventions de Genève de 1949 et le 1er protocole additionnel de 1977. À la fin de l'année 2008, l'Algérie s'est dotée d'une Commission nationale du droit international humanitaire (CNDIH), à la suite de la promulgation du décret présidentiel n°163-08 du 4 juin 2008. C'est le 7 septembre dernier qu'elle a été, en fait, installée par le ministre de la Justice, Tayeb Belaïz. Depuis cette date, cette structure a déjà initié deux sessions de formation sur la commission du DIH, au profit de ses membres (le 30 novembre 2008) et des magistrats (le 3 décembre 2008). La formation des journalistes vient donc en troisième position et sera suivie, très probablement, par celle des médecins ayant l'habitude d'activer dans les conflits armés. La CNDIH, présidée par M. Belaïz, regroupe près d'une vingtaine de représentants des différents ministères et des institutions concernées par le droit international humanitaire. Outre l'organisation de rencontres, de forums et de conférences autour de ce droit, la commission est associée dans les opérations de ratification des conventions et traités internationaux, ainsi que dans l'adaptation du droit national aux règles du DIH. Créée pour répondre aux engagements de l'Algérie, sur les plans régional et mondial, la CNDIH aurait un rôle déterminant à jouer dans “la promotion et la consolidation de la mise en œuvre des règles du droit international humanitaire” et la connaissance des “réalisations (algériennes) en la matière”. H. Ameyar