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Le président américain a-t-il les moyens d'agir?
LA QUESTION PALESTINIENNE À L'AUNE D'OBAMA
Publié dans L'Expression le 28 - 01 - 2009

Le nouvel hôte de la Maison-Blanche semble prendre à bras-le-corps le dossier palestino-israélien. Mais M.Obama peut-il réellement agir....
Les meilleures intentions du monde resteront des voeux pieux tant que l'on ne se donne pas les moyens de sa politique. Et il en faut des moyens dans un contentieux aussi complexe que celui du Proche-Orient, revenu au-devant de l'actualité après les carnages commis par l'armée israélienne dans la bande de Ghaza. Pour ce fait, et bien d'autres encore, Barack H. Obama n'avait pas devant lui les traditionnels jours de grâce qui permettent à l'impétrant de prendre la mesure des choses. L'un des dossiers sur lesquels le président américain était attendu était donc le conflit israélo-palestinien sur lequel des décisions doivent être prises. Contrairement à son prédécesseur, George W.Bush, qui a attendu la dernière année de son second mandat pour se préoccuper du contentieux proche-oriental, Barack Obama à immédiatement pris à bras- le-corps la question palestinienne pour tenter de lui trouver une issue. Dans une interview à la chaîne satellitaire, Al Arabiya, la première accordée à une télévision étrangère depuis sa prise de fonction, le président Obama a affirmé que «le moment est venu de reprendre les négociations de paix» sur le Proche-Orient indiquant «le moment est venu de revenir à la table des négociations» admettant que «cela va être difficile, cela va prendre du temps», estimant qu'il faudra du temps pour résoudre le conflit. Antienne déjà entendue pour un dossier ouvert quand même, depuis 61 années. Toutefois, ne dérogeant pas à la position de principe des Etats-Unis, M.Obama souligne: «Je continuerai à croire que la sécurité d'Israël est prépondérante» pour ensuite assurer «mais je crois aussi qu'il existe des Israéliens pour reconnaître l'importance de faire la paix». Certes! Mais cela veut surtout dire que l'Etat hébreu lui-même n'est pas encore prêt à «reconnaître l'importance de faire la paix» et dans cette optique travailler à réunir les conditions qui permettent de parvenir à une issue du conflit qui garantisse la paix et la sécurité pour tous les peuples de la région y compris le peuple palestinien. On note ainsi un certain décalage du président Obama par rapport à la problématique israélo-palestinienne qui est et reste l'établissement d'un Etat palestinien. Comme l'ont montré les vains efforts de ces dernières années avec l'avortement du processus de paix initié par les Accords d'Oslo, le surplace du plan de paix dit de la «Feuille de route» et le non-aboutissement de toutes les initiatives prises lors de la dernière décennie, notamment. Pourquoi? Parce que on se laissant obnubiler par la sécurité d'Israël et en se focalisant sur ce seul paramètre du processus de paix israélo-palestinien, toutes les initiatives ont buté sur cette incongruité: parler de la sécurité d'un Etat qui occupe militairement un territoire qui n'est pas le sien et consigné comme tel par toutes les résolutions du Conseil de sécurité afférentes à ce conflit. Et le retrait d'Israël aux frontières du 5 Juin 1967, clarifiera notablement la donne politique et permettra l'ouverture de véritables négociations entre Israël et les Palestiniens. Aussi, parler de remettre sur les rails les négociations entre les deux parties au conflit sans dire textuellement les conditions d'une réussite de tels pourparlers, c'est courir le risque de l'échec qui a été celui de toutes les tentatives précédentes pour trouver une issue au dossier. Aussi, pour que la volonté du président Obama à résoudre le contentieux proche-oriental ait quelque crédit, il faudrait qu'il revienne à l'origine du conflit qui est et reste l'occupation - avec en filigrane la colonisation de peuplement, toujours en cours en Cisjordanie et à Jérusalem-Est - et dise clairement à Israël que seule la coexistence avec un Etat palestinien doté de tous les moyens de souveraineté, assurant et garantissant la «sécurité» de l'Etat hébreu.
A part cette vérité, point de salut. Mais Barack Obama a-t-il, en fait, les moyens de mettre en branle une telle politique? En l'état actuel des choses, il est permis d'en douter. Notons toutefois à la décharge de M.Obama qu'il tient au moins sa promesse d'agir rapidement au Moyen-Orient. Et l'envoi d'un émissaire spécial dans les territoires palestiniens et en Israël en est pour le moment, un gage. «En envoyant George Mitchell au Proche-Orient, je tiens ma promesse disant que nous n'attendrons pas la fin de ma présidence pour nous occuper de la paix entre Palestiniens et Israéliens, que nous allons commencer dès à présent» a ainsi déclaré le président américain à la chaîne saoudienne Al Arabiya.
Selon M.Obama, les Etats-Unis vont ainsi prendre «une série d'initiatives» en direction du Proche-Orient. Attendons pour voir.


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