Un grave incident s'est déroulé hier matin à Tizi Ouzou près de l'école Takoucht, à hauteur du tribunal. Un pylône électrique sur lequel intervenaient des travailleurs d'une entreprise privée, a plongé dans le vide. Tout a commencé quand un câble, qui s'était sectionné est tombé, entraînant dans sa chute celle de l'ouvrier, sans doute déséquilibré et qui fut grièvement blessé souffrant de nombreuses contusions, et aussi sans doute, atteint à la cage thoracique et aux membres. Fort heureusement, la Protection civile dépêchée immédiatement sur les lieux a transféré le blessé aux urgences du CHU. Sur place, la chute du pylône a causé des dégâts à trois véhicules légers dont l'un gravement endommagé. Les travailleurs de la société de travaux électriques étant sur place, ont immédiatement entrepris de remplacer le pylône tombé. Par ailleurs, et au niveau du quartier de la Nouvelle-Ville de Tizi Ouzou, dit des 600 Logements, plus précisément au carrefour plus connu comme étant «le fleuriste» les habitants ont bloqué la rue jouxtant l'université et créé un embouteillage monstre. Apparemment, les gens du quartier ont voulu dénoncer ce qu'ils nomment la mainmise de certains sur les espaces verts de la cité. De même, ils réclament la réhabilitation des rues et ruelles du quartier. La circulation était hier, encore impossible à Tizi Ouzou et notamment au niveau de la Nouvelle-Ville. Cette action des habitants de ce quartier n'est pas nouvelle. En effet, plusieurs actions de protestation ont été entreprises pour «défendre», notamment les espaces verts. De leur côté, les transporteurs de voyageurs de Béni Douala ont marqué, hier, une action de protestation en déclenchant une grève. Ce qui a créé de véritables difficultés aux citoyens. Ces transporteurs assurant les liaisons entre les chef-lieux de daïra et de commune réclament un arrêt fixe. Néanmoins, il y a lieu de signaler que ces transporteurs travaillent pratiquement tous «au noir». Ils réclament ainsi leur régularisation afin de travailler plus à l'aise. Ces transporteurs, généralement des jeunes, disent «n'avoir rien trouvé d'autre, pour gagner quelque argent et subvenir ainsi à leurs familles». Hier, les gens de Béni Douala étaient réellement dans la gêne. Une solution des plus rapides s'impose.