Ce qui devait être une fête a mal tourné avec le retour de la violence. Au moment où l'événement planétaire que constitue le Mondial occupe l'esprit des sportifs que l'instance internationale a placé sous le signe du fair-play et de la santé, le football national continue de sombrer dans la violence. Une violence qui a dû inciter l'arbitre de la rencontre qui opposait le MCOran à l'USMBlida, pour le compte des demi-finales, à mettre fin aux débats avant l'heure. Alors qu'il ne restait plus qu'une minute de jeu, un projectile atteint l'arbitre-assistant à la tête obligeant le referee à prendre une décision dont il doit mesurer les conséquences. Le bureau fédéral a une autre affaire sous les bras à traiter. Dans l'autre demi-finale, la partie est allée à son terme en dépit de quelques anicroches. La formation du Widad de Tlemcen participera à sa quatrième finale après celles de 1974, 1998 et 2000, en battant, au stade Akid-Lotfi de Tlemcen, la JSK sur le score d'un but à zéro malgré l'expulsion de Meziani. Dans cette rencontre, le referee s'est aussi distingué en refusant un but à la formation kabyle sous le prétexte fallacieux d'un hors-jeu imaginaire. Si les Zianides semblent d'ores et déjà avoir sauvé leur saison, il en est pas de même pour la formation de la ville des Genêts qui risque de terminer la saison bredouille après avoir laissé échapper le titre au profit de l'USMAlger. La rencontre s'est beaucoup plus caractérisée par l'engagement physique que par le niveau de jeu qui a laissé les spectateurs sur leur faim. En attendant la décision du bureau fédéral, il est urgent de prendre les mesures nécessaires devant sauver le football du phénomène de la violence qui ne fait que nuire davantage à une image déjà bien ternie.