Ce conflit examiné en référé a connu son dénouement. La chambre administrative près la cour de Tizi Ouzou a examiné, hier, les affaires des conflits existant entre les travailleurs de l'APC, principalement, ceux de la voirie et l'APC, ainsi que le cas de l'unité Orlac de Draâ Ben-Khedda. Rappelons que pour ce qui est du conflit entre les deux conseils des sections syndicales - APC, siège et service de la voirie de la commune de Tizi Ouzou - les travailleurs - en grève depuis le 2 du mois courant - exigent, entre autres, une commission d'enquête sur la gestion des oeuvres sociales, la régularisation des travailleurs du service voirie, etc. Ainsi, sur plainte déposée par le P-APC, l'affaire examinée en référé a connu son dénouement. La chambre a ainsi débouté les sections syndicales en déclarant l'action illégale. Les syndicalistes qui disent «ignorer, hier en fin de matinée, le résultat du procès», ont décidé de se concerter et tout indique que l'atmosphère est au durcissement de ton. Pour certains syndicalistes, la prochaine étape pourrait se traduire par une action en justice contre le P-APC et le secrétaire général pour harcèlement et atteinte aux droits de l'exercice syndical. Les travailleurs, qui exigent le départ du secrétaire général, affirment que le directeur du service technique et celui de la Drtv, auraient été relevés de leur fonction pour avoir soutenu l'action des grévistes. Par ailleurs, devant les doléances des citoyens qui se plaignent du non-ramassage des déchets et ordures ménagères, les sections syndicales ont, dans une déclaration, assurée que «le service minimum est élargi au ramassage des ordures ménagères tous les trois jours...» En ce qui concerne la seconde affaire examinée par la chambre administrative celle de l'Orlac de Draâ Ben-Khedda, la chambre a requis des syndicats, le respect du droit au travail. Entrés en grève depuis samedi dernier, les syndicalistes avaient exigé, le départ du P-DG, l'abandon des sanctions, jugées illégales et un audit. Ces conflits, qui ont trouvé une issue juridique, ne semblent guère, pourtant, cheminer vers une solution. Les syndicalistes gardent entières leurs positions.