Chacune d'entre elles se verra jugée selon les résultats et objectifs fixés. «Chaque directeur général d'entreprise devra signer un contrat de performance», a annoncé, hier, le ministre des Travaux publics en marge de sa rencontre de coordination avec les entreprises de production nationale dans le secteur des travaux publics. Ferme, Amar Ghoul a ajouté, que ce contrat «mettra de l'ordre dans le secteur et le réorganisera» d'autant que chaque entreprise sera jugée selon la performance dont elle aura fait preuve pour réaliser les résultats et objectifs fixés par ce contrat. «Demain, nous jugerons par rapport aux objectifs arrêtés et les engagements écrits et signés par le DG (...) Il précisera les objectifs de 2009 ainsi que les résultats qu'il devra atteindre, nous le jugerons à la fin de l'année par rapport au contrat de performance qu'il a signé». a-t-il dit à ce sujet. Sur sa lancée, le ministre a indiqué que ce contrat devrait davantage responsabiliser les acteurs du secteur en les obligeant à rendre des comptes. «Chacun de vous est responsable et comptable, votre cahier des charges doit être accompagné d'une comptabilité des résultats», a-t-il déclaré à l'assistance composée de directeurs d'entreprises activant dans le secteur. Et d'ajouter «nous ne ferons preuve d'aucune indulgence envers les retardataires et les non sérieux, nous nous montrerons sévères (...) nous rentrons dans un cadre beaucoup plus organisé et beaucoup plus sérieux». Par ailleurs, et parmi les axes sur lesquels M.Ghoul a beaucoup insisté lors de son allocution, figure celle de la coordination entre les entreprises activant dans le secteur. Il a indiqué, dans ce sens qu'«on veut dépasser les faux problèmes, ils résident parfois dans l'insuffisance de coordination entre les partenaires, il faut que tous les acteurs se réunissent». Cette dernière invite constitue, selon lui, la condition sine qua non pour réussir un partenariat algérien-étranger, dernière étape du développement des relations dans le cadre des activités des travaux publics. «Avant de faire réussir le partenariat algérien-étranger, il faut faire réussir le partenariat algérien-algérien (...) que le public sache travailler avec le public, le privé avec le privé, et enfin le public avec le privé», a-t-il ajouté. A cet effet, le ministre envisage de «les encourager par une formule pour nouer des relations dans le cadre de partenariat algérien-algérien, pour ensuite nouer des relations entre Algériens et étrangers et (...) les baliser avec des textes réglementaires». Et toujours à propos de partenariat, le ministre a indiqué qu'«il est temps maintenant que tous les contrats de partenariat étrangers nous soient profitables de manière palpable et donnent leurs fruits (...) c'est-à-dire à travers l'acquisition d'un savoir-faire en premier lieu (...) et cela est parmi nos objectifs». Au registre des ressources humaines et d'encadrement des projets du secteur, le premier responsable du secteur a indiqué qu'«il y a un grand vide dans l'encadrement des projets et des entreprises. Il faut que le recrutement de la ressource humaine évolue avec le plan de charge (...) ce qui manque aussi, c'est la formation d'une main-d'oeuvre qualifiée».