Le candidat à la candidature pour l'élection présidentielle d'avril prochain, Ali Fawzi Rebaïne, est mécontent. Et pour cause, il aurait fait l'objet de censure par l'Entreprise nationale de télévision(Entv) et le Centre international de presse Algérie (CIP). Dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction, le président du parti AHD 54, dénonce et proteste contre certaines pratiques dont il a fait l'objet. «Le meeting que je devais organiser, le 20 février, au Centre international de presse Algérie a été annulé, sans même que je sois prévenu», a protesté M.Rebaine dans le communiqué. Alors qu'il devait animer une conférence face à plusieurs journalistes de la presse écrite et audiovisuelle, le candidat a été abasourdi de constater qu'«aucun journaliste ne s'est déplacé pour couvrir l'événement», a-t-il ajouté. Concernant l'Entreprise nationale de télévision, le candidat désabusé, affirme à cet effet, que des points essentiels de son discours n'ont pas été diffusés. «Certains passages de ma déclaration, tenus à ma sortie du Conseil constitutionnel, ont été censurés au Journal télévisé de vingt heures.» En outre, le président du parti AHD 54,a envoyé une lettre de contestation au premier ministre Ahmed Ouyahia, qui il a la charge de superviser le bon déroulement de l'élection d'avril prochain. Le président du parti AHD 54, sollicite M.Ouyahia pour ouvrir une procédure d'enquête contre l'Entreprise nationale de la télévision ainsi que le CIP. En somme, M.Rebaïne a tenu à dénoncer toute forme de censure dans un pays démocratique. Toutefois, il y a lieu de souligner que le candidat, Ali Fawzi Rebaïne, a récolté plus de cent vingt huit mille signatures sur l'ensemble des wilayas du pays. Il faut rappeler également que M.Rebaïne est l'un des rares candidats à se présenter pour une deuxième fois à l'élection présidentielle. C'est donc fort d'une expérience électorale qu'il affronte le prochain scrutin.