Plusieurs axes de travail ont été arrêtés lors du dernier conseil national. Le conseil national du FFS, réuni jeudi dernier, a examiné la situation politique actuelle et, à la lumière du message de M.Hocine Aït Ahmed, a décidé de plusieurs axes de travail. Le conseil national a ainsi fait le constat de l'action du parti sur le terrain lors de la campagne antivote. Il a été ainsi passé en revue la situation politique prévalant au niveau national et a arrêté plusieurs axes et démarches à poursuivre. En premier lieu, il s'agira d'ouvrir le parti à la jeunesse, notamment aux franges défavorisées, en tant que parti actif de la protestation nationale. Ce travail, qui s'appuiera sur une démarche pédagogique, tend, en fait, à «réhabiliter» la politique et tout cela dans la voie pacifique. Le conseil national du FFS a, également, opté pour une démarche organisationnelle visant le renouvellement des structures du parti afin de les rendre plus performantes et ainsi être à la hauteur des exigences de l'heure. M.Aït Ahmed recommande au conseil national du FFS une attention particulière à la dynamique de révolte morale en aidant à faire de cette effervescence une action politique. La rencontre extraordinaire du conseil national, tenue jeudi, n'a pas été sanctionnée par une déclaration publique. Cependant, M.Chaffaï Bouaïche, secrétaire national à l'information et à la communication, n'a pas manqué d'évoquer et ce, après avoir rendu un vibrant hommage au mouvement de contestation et principalement à la frange juvénile qui porte le combat qu'elle a inscrit «dans la détermination et la durée pour un changement radical.» le danger de «la singularisation» d'une région du pays. Dans un entretien accordé à un confrère, entretien qui paraîtra incessamment, le premier secrétaire national du FFS, le Dr Ahmed Djeddaï, s'écrie à propos de la situation qui règne en Kabylie: «Cette crise (de Kabylie, Ndlr) ne saurait être réglée, en dehors d'une solution globale des problèmes qui se posent au pays». Pour lui, seule la vision nationale peut être à même d'apporter les solutions et le dialogue est vu comme un impératif de sortie de crise. Ce dialogue, poursuit le Dr Djeddaï, «ne doit pas faire l'impasse sur les partis représentatifs». Pour revenir à la session extraordinaire du conseil national du FFS, M.Chaffaï Bouaïche devait préciser qu'une session ordinaire du conseil se déroulera en juillet, et que, pour l'heure, le FFS prépare activement une réunion nationale des élus du parti. Cette rencontre se donnant comme thème principal: l'examen des actions à mener face aux intimidations et aux pressions que subissent ses élus, principalement les présidents d'APC ayant appliqué les consignes de leur parti, en ne s'impliquant pas dans les préparatifs et aussi dans le suivi du dernier scrutin. A rappeler que les présidents d'APC de ce parti, principalement ceux des wilayas de Tizi Ouzou et de Béjaïa ont eu maille à partir avec les walis des régions concernées, notamment celui de Tizi Ouzou.