Satisfait de l'évolution de l'environnement des affaires, le directeur de communication de BP Algérie a assuré que «BP n'a pas l'intention de quitter l'Algérie». La compagnie pétrolière British Petroleum (BP) compte renforcer ses investissements en Algérie dans les prochaines années. «Nous envisageons d'investir quatre milliards de dollars dans les prochaines années», a annoncé le directeur de la communication et des relations entreprises au sein de BP Algérie, Serge Dubois, lors d'une rencontre avec la presse tenue mercredi dernier. Sans donner plus de détails sur la nature des projets, M.Dubois précise que ces projets seront lancés si les données sont confortables, c'est-à-dire les études des nouveaux blocs à exploiter. Parmi ces projets, il citera le gisement de Bourarhet. «Si les données sont confortables, le démarrage du projet est prévu en 2016», a-t-il précisé. A l'instar de ce projet, la compagnie envisage de mettre le paquet dans le futur pour l'extension du champ d'In Amenas. M.Dubois avance qu'une enveloppe de 1 milliard de dollars sera dégagée dans ce sens. Interrogé sur le développement de l'activité commerciale, c'est-à-dire les stations-service, notre interlocuteur a indiqué que ce créneau n'est pas à l'ordre du jour. La compagnie préfère se déployer dans l'exploration et la recherche avant de passer à un autre stade. Il a rappelé que British Pétroleum a conclu un accord avec l'opérateur Petroser (partenaire algérien privé, distributeur officiel des lubrifiants). Satisfait de l'évolution de l'activité de la compagnie en Algérie et de l'évolution de l'environnement des affaires, M.Dubois assure que «BP n'a pas l'intention de quitter l'Algérie». Et d'ajouter: «Nous comptons rester longtemps en Algérie.» Selon lui, l'Algérie est un marché important qui offre des opportunités pour développer l'activité pétrolière. Opérant depuis un demi-siècle en Algérie, la compagnie britannique exploite deux grands gisements gaziers, à savoir le gisement de In Amenas et d'In Salah. Ces deux gisements produisent l'équivalent de 18 milliards de mètres cubes de gaz par an. Quant à la production pétrolière, le champ pétrolier de Rhourd El Baguel fournit l'équivalent de 22.000 barils par jour. En plus de l'activité énergétique, la compagnie cultive une autre activité celle d'investir dans le social. Par ailleurs, ce responsable a présenté un aperçu général de la situation et les perspectives du groupe. L'année 2008 a été une année exceptionnelle en termes de résultats enregistrés. Que ce soit en termes de production ou dans les recettes, la compagnie a connu une évolution constante. Avec des recettes estimées à 26,2 milliards de dollars, BP a réussi à renouveler ses réserves à 121% et ce à travers de nouvelles découvertes et le développement de nouvelles technologies. «BP est le seul à avoir augmenté sa production de 1% dans le monde», a-t-il souligné. Même sans découverte, la compagnie a de quoi assurer ses activités jusqu'à 2020. Cette sécurité énergétique a été permise, grâce aux techniques développées par le groupe dans l'exploitation et l'exploration. «La technologie est le meilleur levier pour accroître les revenus et minimiser les effets sur l'environnement», a affirmé M.Dubois.