La 9e édition du Sipsa-Agrisime 2009 se tiendra du 12 au 15 mai au Palais des Expositions à Alger. Le Palais des expositions d'Alger donne rendez-vous aux professionnels de la filière lait du 12 au 15 mai. Plus de 300 exposants et 20.000 visiteurs professionnels sont attendus à cette 9e édition du Sipsa- Agrisime 2009, où, compte tenu des orientations de la politique du renouveau de l' économie agricole et rurale, pour la filière lait, le Groupe de réflexion Filaha Innove (Grfi) a mis à l'honneur le Forum interprofessionnel du lait et produits laitiers (Fiplait). Cette manifestation s'articulera autour de la problématique de la production laitière et la transformation des produits laitiers. Durant 4 jours, le Sipsa- Agrisime-Fiplait 2009 proposera sa plateforme scientifique et technico-commerciale avec le Grfi pour traiter de l'agroélevage, la politique de l'économie des élevages, les stratégies pour la filière lait...Comment produire plus pour réduire l'importation de poudre de lait? Des importations qui grèvent d'une année sur l'autre le budget de l'Etat. Cette rencontre interprofessionnelle est donc une occasion de donner à la filière lait de préciser les voies et moyens de contribuer davantage à la sécurité alimentaire de notre pays. «La Grfi souhaite mettre à la disposition des producteurs et des transformateurs une synergie et un lien pour rester dans cet esprit de Filaha Innove. Une synergie qui rapprochera tous les activants de cette filière tant en amont qu'en aval», a déclaré à L'Expression le président de la Grfi, Amine Bensemmane. Pour lui, «le Fiplait développera une plate-forme de contacts entre les producteurs, les transformateurs et l'ensemble des acteurs de cette filière. Ainsi, il présentera un plateau où rencontrer, communiquer, promouvoir, développer seront les mots clés de ce forum». Pour rappel, l'Algérie est le premier consommateur de lait au Maghreb avec plus de 3 milliards de litres pas an, sachant que le taux de couverture ne dépasse pas les 60%, le reste étant importé sous forme de poudre de lait. Selon les experts, la production laitière en Algérie n'assure pas l'autosuffisance. L'accroissement du cheptel arrive à peine à suivre l'évolution de la population dont la consommation de produits laitiers est couverte aux 2/3 par des importations. L'autosuffisance alimentaire devenant un problème d'actualité par le fait de la distorsion entre les besoins et la production, il convient de noter que le lait et ses dérivés restent les produits dont l'offre sur le marché demeure encore insuffisante. Malgré un taux de croissance annuel évalué à environ 6%, le rythme d'évolution numérique du cheptel bovin par rapport au nombre d'habitants s'avère lent. Ainsi, le taux moyen de croissance du nombre de têtes bovines par 100 habitants n'est que de 0,5% par an seulement, déplorent les experts.