Les deux jouent en Coupe de la CAF et les deux sont en passe de se qualifier. Une victoire, un match nul et deux défaites, l'entrée en matière des clubs algériens dans les deux Coupes africaines aura été mitigée. Il est vrai que sur les quatre équipes engagées, trois étaient appelées à disputer cette phase aller en déplacement. Une seule devait jouer à domicile et elle a été l'une des deux qui ont perdu. Il est incontestable que la défaite de la JSK a été le gros point noir de cette manche aller des deux compétitions continentales. Plus dure aura été la chute pour elle. La JS Kabylie n'en est, certainement pas revenue. Elle qui pensait, peut-être, au prochain tour de la Ligue des Champions africaine, va plutôt se consacrer, désormais, au seul championnat d'Algérie. Le Ahly de Tripoli est passé par là et a emporté tous les espoirs que l'équipe algérienne avait fondés en cette compétition africaine. La JSK n'en est pas à sa première douche glaciale dans cette Ligue des champions. Il y a trois ans, face au club guinéen de Fello Star, elle en avait été «exclue» dès la phase préliminaire. La voilà qui recommence, cette fois-ci en 16es de finale. Une défaite et de la désillusion pour un club qui n'arrive, décidément pas, à être régulier dans la plus prestigieuse des compétitions de clubs africaine. Il est certain que la fatigue a joué son rôle, mais il ne faudrait pas en rajouter. La JSK a dominé le match de dimanche mais elle a manqué de réalisme au contraire de son adversaire. Un point, c'est tout. Il lui reste maintenant à s'armer de convictions si elle veut forcer le destin qui s'acharne contre elle. L'élimination n'est pas consommée tant que le match retour ne s'est pas joué. Ce que les Libyens ont réussi à faire à Tizi Ouzou, les Canaris peuvent le réaliser à Tripoli. Pour cela, il leur faudra un mental d'acier et une volonté de fer et de l'optimisme, car sans optimisme il vaut mieux ne pas jouer en Libye. Disons que la JSK est à 70% éliminée. Il reste ces 30% qu'il faudra amener à devenir majoritaires. C'est possible, c'est faisable, il faut y croire. C'est aussi faisable pour l'ASO Chlef dans cette même compétition des champions en dépit du fait que l'adversaire se nomme ES Sahel. Les Chélifiens étaient partis perdants à Sousse en cette manche aller. Ils ont effectivement perdus mais sur un score qui laisse grand ouvert la porte de la qualification pour le prochain tour. 2 buts à 1, c'est, en effet, une marque qui autorise tous les espoirs pour le club algérien qui sait qu'un succès sur le score de 1 but à 0, à Chlef, dans 15 jours, le ferait passer au prochain tour. Il doit, lui aussi, y croire parce qu'il se trouve qu'il aura en face de lui une ES Sahel en pleine reconstruction, qui n'a plus rien à voir avec le champion d'Afrique d'il y a deux ans. Pour ce qui est de la JSM Béjaïa, le match nul ramené de son déplacement du Sénégal est un résultat plus que satisfaisant. Le club algérien qui avait la déveine d'encaisser un but à la 51' de Pape Abdou Diallo, a réussi à égaliser par Njeng à la 54'. Un score qui permet aux Béjaouis d'entrevoir la qualification chez eux dans 15 jours. Cependant, ils devront se méfier et éviter de tomber dans la facilité. Ils devront jouer comme si le score avait été de 0 à 0. Il convient de saluer bien bas cette équipe de la JSMB qui semble avoir acquis une belle expérience dans les compétitions internationales. Il y a enfin l'Entente de Sétif qui, comme la JSMB, était engagée en Coupe de la CAF. Une Entente qui a été la seule des quatre équipes algériennes à gagner qui plus est, en déplacement. Le club libyen de Syrte n'a rien pu faire face à la détermination des Sétifiens qui ont déjà un pied en 8es de finale et qui sont en passe de réussir un formidable pari, celui de remporter les quatre compétitions dans lesquelles ils sont engagés.