Du 19 au 26 mars, la salle Cosmos, à Riad El Feth, abritera des projections de films divers, toutes catégories. Après les Journées du film européen, place aux Journées du film francophone. C'est parce que c'est le Canada qui a la présidence aujourd'hui de l'organisation du Sommet de la Francophonie, qu'il est à la base de l'initiative de l'organisation des Journées du film francophone, prévues du 19 au 26 mars à la salle Cosmos (Oref) à Alger. Cette manifestation cinématographique est organisée en partenariat avec les ambassades de France, de Suisse, du Burkina Faso, d'Egypte, du Maroc, de la Roumanie, de la Tunisie et de la Délégation Wallonie-Bruxelles. Dix-sept oeuvres cinématographiques regroupant tous les genres: long et court métrage, documentaires et films pour enfants seront projetés au public algérois durant toute une semaine. Les films sélectionnés pour cette manifestation seront également présentés à Oran à partir du 29 mars et à Constantine le 25 avril, dans le cadre d'un partenariat avec le Centre culturel français d'Oran et un ciné-club de Constantine. A cette occasion, une conférence de presse organisée par les ambassades participantes a eu lieu lundi dernier pour présenter le programme détaillé de ces Journées du film francophone. «La raison de cet événement est de faire la promotion de la culture des productions des pays qui utilisent le français comme une langue de partage. L'intention n'est aucunement politique mais exclusivement culturelle. Ce n'est pas un festival: l'entrée est gratuite», dira le consul du Canada à Alger, Monsieur Lajos Arenadas. En effet, les films présentés ne concourent pour aucun titre et ne sont pas très récents. Ils représentent en tout cas, nous signale-t-on, la «diversité culturelle et sociale» des pays proposés. Le Canada présentera pour l'inauguration, ce jeudi 19 mars à 18h à la salle Cosmos, le film Bon Cop, Bad Cop, réalisé par Erik Canuel, qui a été produit en 2007 et qui fut un grand succès commercial et critique dans le monde. Ces Journées du film francophone ont favorisé aussi les coproductions à l'instar du film Le destin de Youssef Chahine (Egypte /France), Madame brouette de Moussa Sene Absa (Canada/ France/ Sénégal) ou encore Wesh, Wesh de Rabah Ameur-Zaimeche (France/ Algérie). «Ce dernier choix, dira Salim Aggar, chargé des relations publiques au sein de l'ambassade du Canada et néanmoins bien rompu à la question cinématographique, est dicté pour symboliser aussi bien la culture algérienne qui s'exprime en français que la coproduction algéro-française, consacrée il y a quelques mois par un accord officiel entre les deux pays». Les enfants ne seront pas en reste puisqu'un après-midi leur sera consacré: celui du lundi. Un programme attrayant vous attend. Des films à voir ou à revoir.