M. Khelil estime comme une condition sine qua non les études d'impact de tout projet sur l'environnement, sans laquelle aucune autorisation ne sera délivrée. Le ministre de l'Energie et des Mines a réitéré, une fois de plus, l'importance des études d'impacts sur l'environnement en préalable à tout projet dans le secteur des hydrocarbures. Présidant l'ouverture des travaux de la journée d'information sur les modalité d'approbation des études d'impacts sur l'environnement relevant du domaine des hydrocarbures, M.Khelil a insisté sur ce qui est devenu une condition sine qua non à tout projet dans le secteur en indiquant: «Aucune autorisation ne sera délivrée sans une étude d'impact sur l'environnement», une autorisation soumise à l'approbation du ministère de l'Environnement et au suivi de l'Agence nationale des hydrocarbures. Il a ajouté en marge de cette rencontre: «A chaque fois qu'une entreprise veut faire un projet, il faudra qu'elle étudie si ce projet va avoir un impact sur l'atmosphère, sur l'eau, sur le terrain et sur la population». Par ailleurs, le premier responsable du secteur a révélé que depuis l'adoption de la loi 05-07 de 2007, contenant pas moins de 13 articles relatifs au volet de l'environnement dont l'étude d'impact, quelque 44 études ont été réalisées dans le secteur énergétique. Et selon ce dernier, le rythme de ces études devrait atteindre une vingtaine par an. Sur un autre registre, celui de la polémique qui pointe du bout du nez concernant la revue à la baisse des parts du groupe singapourien HyFlux à hauteur de 49% dans le projet de l'usine de dessalement à Magtaâ près d'Oran, dont il était l'actionnaire principal au profit de Algerian Energy Company (AEC), le ministre a indiqué: «Il y a eu acceptation des deux parties pour réduire de 51 à 49% les parts de HyFlux (...) mais le groupe a toujours les mêmes prérogatives qu'avant.» Il rassure également en indiquant que c'est un cas particulier résultant de l'accord des deux parties et qu'il ne constitue nullement l'ébauche d'une série de modifications dans les contrats de partenariat. «Tous les contrats qui ont été signés avant n'ont pas été remis en cause (...) si les projets ont été signés, on ne peux pas (...) on ne veut pas créer de l'instabilité contractuelle», a-t-il affirmé dans ce contexte. Quant aux projets futurs, M.Khelil a indiqué: «Dorénavant, nous allons demander la majorité». Par ailleurs, le ministre de l'Energie et des Mines est revenu sur la mise en place de la société de commercialisation du gaz au Portugal, indiquant: «L'autorisation nous a été donnée très rapidement (...) nous n'avons pas de limite avec cette autorisation (...) on peut commercialiser du gaz algérien comme on peut commercialiser du gaz international.» En outre, il n'a pas omis de rappeler, à cette occasion, les points de désaccord avec l'Espagne. Il a ajouté en marge de la rencontre: «Nous avons eu rapidement l'autorisation pour la société de commercialisation du gaz au Portugal ce qui n'a pas été le cas pour l'Espagne (...) Comme vous le savez, nous avons eu beaucoup de difficultés en Espagne.» Concernant les prix du pétrole, M.Khelil estime jusqu'à 60 dollars le baril d'ici à la fin de l'année et ce en raison de la poursuite de la discipline de réduction adoptée par l'Opep et qui devrait encore toucher quelque 800.000 en surplus. «Nous allons avoir des prix de 60 dollars le baril d'ici à fin de l'année; je crois que c'est possible», a-t-il insisté.