«Aucun projet ne sera validé sans étude d'impact sur l'environnement», a affirmé, hier, le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil. Intervenant lors d'une journée d'information sur les modalités d'approbation des études d'impact sur l'environnement relevant du domaine des hydrocarbures, le ministre a précisé que les responsables doivent s'assurer avant leur implantation que «leurs projets ne génèrent pas des répercutions négatives et des nuisances sur l'atmosphère, le terrain, l'eau, sur la santé des populations et sur le patrimoine écologique d'une manière générale». Il a expliqué que les compagnies activant dans le domaine des hydrocarbures ont engagé des actions dans le cadre de la préservation de l'environnement, tels la restauration des sites de forage, l'exploration, la raffinerie, le captage et la séquestration du CO2 à l'image du projet de In Salah. Le P-DG de Sonatrach, Mohamed Meziane, a indiqué que pas moins de 1,5 milliard de dollars sont consacrés à l'investissement en matière du HSE (Hygiène, sécurité et environnement). Il convient de signaler, par ailleurs, que la loi sur l'environnement prévoit une période de grâce de 7 ans pour la mise à niveau des installations et des équipements.