A J-8 de la clôture de la campagne électorale, les signes de fatigue sont perceptibles chez certains prétendants. Pénible! La deuxième étape de la campagne électorale s'annonce difficile. Les six candidats au palais d'El-Mouradia, lancés dans un marathon non-stop, sont à bout de soufle. A J-8 de la clôture de la campagne électorale, les signes de fatigue sont perceptibles. Que ce soit sur le plan physique ou matériel, les réserves commencent à s'épuiser. L'argent, le nerf de la guerre, commence à faire défaut et constitue l'obstacle majeur de cette campagne. La plupart des candidats souffrent de l'absence de sources alternatives de financement. Après avoir franchi la première étape, les petits candidats ont du mal à avancer. Ces derniers vont-ils pouvoir maintenir le cap jusqu'à la fin? «Ce sera difficile, mais malgré le manque de moyens financiers nous allons continuer notre combat», a déclaré Souad Ayada, représentante du candidat Mohamed Saïd. Jointe par téléphone, notre interlocutrice estime que le candidat Mohamed Saïd a réussi jusqu'à présent son parcours électoral. «Malgré le peu de moyens, le candidat n'a annulé aucun meeting», a-t-elle appuyé en guise de témoignage. La formule des débats appliquée, enregistre une affluence importante de la population. Le même constat a été établi par le candidat du parti AHD 54. «Les prochains jours seront difficiles, mais nous tiendrons le coup», a affirmé le représentant du candidat Ali Fawzi Rebaïne, Ben Mekki. Faisant un point de situation sur la campagne, le représentant de M.Rebaïne n'a pas hésité à relever en premier lieu les contraintes financières. «Nous menons la campagne avec des moyens limités», a-t-il affirmé en précisant que le parti a reçu le chèque de 15 millions de dinars après le lancement de la campagne. En raison d'un problème de transfert de l'argent à partir du Trésor, le parti n'a pas encore encaissé le budget octroyé par l'Etat. M.Ben Mekki se dit satisfait du travail mené sur le terrain. «Nous sommes contents de l'intérêt affiché par les citoyens pour nos meetings», a-t-il exprimé. Malgré les difficultés financières, M.Ben Mekki précise que le candidat ne lâchera pas prise. «Nous allons maintenir le cap», a-t-il assuré. Le candidat Moussa Touati n'est pas mieux loti. Comme les autres candidats, Moussa Touati se plaint du problème d'argent. «Nous menons la campagne avec des moyens limités, il y a des journalistes qui sont témoins des faibles moyens utilisés pour animer nos meeting», a affirmé un membre de la direction de campagne du FNA. Notre interlocuteur avance que le parti n'a pas encore encaissé l'aide octroyée par l'Etat pour le financement de la campagne. Evaluant le travail de terrain, le représentant du candidat Touati se dit satisfait de ce qui a été accompli jusqu'à présent. «Nous avons animé des meetings dans 26 wilayas et la mobilisation des citoyens est importante», a-t-il estimé. Le candidat du FNA va sillonner toutes les wilayas avant la fin de la campagne électorale. Malgré l'absence de financement, le représentant du FNA persiste et signe: «Nous allons continuer et renforcer nos efforts durant les prochains jours pour atteindre notre objectif.» Pour les autres candidats, le problème du financement se pose certes, mais à un degré moindre. Il y a lieu de reconnaître que pour parcourir plus de 2 millions de kilomètres et convaincre 20 millions d'électeurs, il faut disposer des forces physiques et surtout de moyens financiers conséquents.