Le Syndicat national des enseignants contractuels (Snec) maintient la pression. Toutes les portes du dialogue semblent fermées. Ce faisant, une action de protestation aura lieu aujourd'hui au niveau du siège du ministère de l'Education nationale à Alger. L'action a été décidée lors d'une réunion tenue, avant-hier à Alger et à laquelle ont pris part les représentants des wilayas d'Alger, Blida, Mostaganem, Béjaïa, Tizi Ouzou, Bouira, M'sila, Annaba et Guelma. Selon un communiqué parvenu hier à notre rédaction, la réunion avait pour objectif l'évaluation de l'action de protestation tenue le 29 du mois en cours devant le siège de la Commission pour la promotion et la protection des droits de l'homme en Algérie, et l'adoption d'une nouvelle stratégie de protestation. Le même communiqué ajoute que, «les autorités concernées restent muettes quant à nos revendications qui stipulent l'intégration des enseignants contractuels et le payement des arriérés de salaires des travailleurs». Ces enseignants contractuels exigent leur intégration en qualité d'enseignants permanents tandis que la tutelle conditionne leur recrutement par voie de concours. Une mesure contestée par les enseignants contractuels qui soulignent que «cette décision est injuste du fait d'avoir accompli dix années dans l'enseignement».