Les enseignants contractuels multiplient les actions de protestation. Les candidats à la présidentielle multiplient leurs meetings. Le sit-in auquel a appelé hier le Syndicat national des enseignants contractuels (Snec) a été fermement interdit par les services de sécurité. Les enseignants contractuels protestataires devaient tenir leur sit-in devant le ministère de l'Education nationale. L'action décidée par le Snec avait pour objectif d‘interpeller la tutelle sur «l'intégration des enseignants contractuels et le payement des salaires des enseignants non payés depuis des années». «Nous demandons l'intégration. Barakat la hogra!», ont lancé les enseignants contractuels à l'endroit de la tutelle. Selon Meriam Maârouf, présidente et porte-parole du Syndicat national des enseignants contractuels, «la tutelle continue dans sa politique de fuite en avant; nous avons sollicité les responsables en la matière à maintes reprises mais aucune décision n'a été prise afin de satisfaire nos revendications». Et de souligner: «Les répliques des responsables à nos doléances s'inscrivent toujours dans le cadre des promesse. C'est désolant!», a-t-elle regretté. Avant d'ajouter: «Nous allons saisir les candidats à la présidentielle pour qu'ils évoquent nos préoccupations.» Dans ce contexte, le candidat à la prochaine présidentielle, Mohamed Saïd, avait abordé ce sujet dans un meeting populaire animé dans le cadre de la campagne électorale. Dans ce sens, Mohamed Saïd a déclaré: «Le dialogue entre les responsables et les syndicats autonomes doit avoir lieu.» Ainsi, le candidat a exprimé son point de vue sur les libertés syndicales pour lesquelles il a promis de libérer le champ de l'expression syndicale, loin de toute manipulation politique et partisane. Tandis que le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, a affirmé avant-hier: «Toutes les conditions sont réunies pour le bon déroulement des examens du Bac pour l'années 2009.»