Les enseignants contractuels ne désespèrent pas. Empêchés lundi une nouvelle fois de tenir leur rassemblement devant le Palais du gouvernement, ils persévèrent et jurent de poursuivre la protestation jusqu'à l'aboutissement de leurs revendications. Ces enseignants contractuels, dont le nombre est estimé à 40 000, demandent depuis des années au ministère de l'Education nationale leur réintégration et le versement de leurs salaires impayés. Réuni hier au siège du Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap) à Alger, le Conseil national des enseignants contractuels (CNEC) a décidé de maintenir la pression sur le ministère de l'Education en multipliant les actions de protestation. Dans un communiqué rendu public hier, le conseil a dénoncé la « répression » qui s'est abattue sur les enseignants protestataires lors de leur rassemblement de lundi. Comme prochaine action, le CNEC prévoit un rassemblement national à partir de la semaine prochaine devant le Palais du gouvernement. La date exacte sera fixée ce week-end.