La 35e édition de la Foire internationale d'Alger, tenue depuis le 12 de ce mois, a pris fin, hier. Cette manifestation a été une véritable réussite par rapport aux précédentes vu le nombre des participants qui a sensiblement augmenté atteignant 1797 dont 588 entreprises nationales et pas moins de1209 exposants étrangers représentant 34 pays. Le nombre des visiteurs enregistré pour cette année a été également un indice de succès. Selon un constat provisoire, il est évalué à 350.000 personnes. La consécration de cette 35e édition se résume, également et surtout, par le nombre de contrats paraphés entre les partenaires, et les transactions effectuées entre les hommes d'affaires. D'ailleurs, les participants à ce carrefour économique, notamment les étrangers, ont exprimé ouvertement leur souhait de participer à la prochaine édition. Mieux encore, le Japon, qui a annulé, à la dernière minute, sa participation, a regretté, vivement, sa décision après considération faite sur les opportunités que présente cette agora. Il confirme, en revanche, sa participation pour la prochaine édition. Le passage de Benflis à la foire, jeudi dernier, était également une opportunité pour les exposants pour lui faire-part de leurs préoccupations notamment la procédure bureaucratique qui empêche un quelconque investissement. A cet effet, le Chef du gouvernement a promis un assouplissement dans la procédure et un traitement sérieux et rigoureux du foncier industriel. «Les prochains mois apporteront du nouveau», a-t-il déclaré. Les opérateurs économiques nationaux ont profité également de son passage pour lui soulever le problème des transactions bancaires. Le chef de l'Exécutif s'est porté garant, en leur affirmant que le dossier sera étudié minutieusement. «Les banques sont des institutions au service du pays, mais ont besoin de garanties dans leurs transactions», a-t-il dit. Pour ce qui est de l'ouverture du capital d'entreprises nationales qui éprouvent des difficultés de gestion, le Chef du gouvernement encourage les opérateurs nationaux et étrangers à s'associer à ces opérations. «Il est des entreprises qui sont en mesure d'affronter la concurrence et d'autres qui doivent réviser leurs modes de gestion ou qui nécessitent l'ouverture de leur capital en associant un opérateur national ou étranger pour s'améliorer», explique-t-il. Toutes ces mesures ou du moins promesses, faut-il le relever, dénotent l'intérêt que porte l'Algérie à ses investissements qui sont producteurs de richesse et réducteurs de chômage.