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Un secteur en plein «rushes»
APICULTURE À BOUIRA
Publié dans L'Expression le 01 - 04 - 2009

Le climat, les impôts et les vols sont autant de contraintes freinant le développement de cette filière.
A l'instar des céréales, l'élevage et les autres cultures relevant du secteur de l'agriculture, la filière apicole au niveau de la wilaya de Bouira peine à décoller. Pour se faire une bonne place dans le tissu agricole de la wilaya, l'évolution de ce créneau, aux potentialités mielleuses ne peut se faire qu'à deux vitesses. En effet, les conditions naturelles sont présentes et permettent le développement de l'apiculture, et ce en tenant compte d'importantes zones mellifères dont dispose la wilaya. Avec une superficie de 112.500 ha de forêts, 22.000 ha d'oliviers et une étendue d'arboriculture de 32.000 ha, la direction des services agricoles (DSA) a réussi, durant ces dix dernières années à réaliser un saut considérable en multipliant son parc apicole. Selon les estimations de la DSA, le nombre de ruches a atteint les 12.000 en 2008 alors qu'il n'était que de 11.000 en 1999 pour une production de 210.000 kilos de miel. Ces résultats sont la réalisation concrète des programmes de développement mis en place à partir de l'année 2000, notamment le Pndar.
Cependant, l'apiculture n'y trouve pas vraiment son compte. Loin de toutes les assurances émanant des responsables du secteur, les témoignages des professionnels, notamment les apiculteurs, laissent penser que ce créneau souffre du manque des moyens. Beaucoup de choses restent à faire, notamment la professionnalisation des apiculteurs eux-mêmes. La majorité d'entre eux utilisent encore les méthodes ancestrales, outre l'absence d'un dispositif de commercialisation. Tous ces facteurs font que l'apiculture peine à connaître un essor en dépit des potentialités existantes. Par ailleurs, d'autres contraintes d'ordre climatique (incendie des ruches), administratif (impôts) et les vols contribuent largement à ce ralentissement de la filière. Selon Belaïd Boussebaïn, directeur de la seule coopérative apicole existant sur tout le territoire de la wilaya, située dans la commune de Aïn Laloui, le froid provoque des pertes énormes. «Les abeilles ne résistent pas au froid de l'hiver», souligne M.Boussebaïn. Certes, les aléas du climat peuvent être évités, mais à quel prix?
Les spécialistes en la matière préconisent la transhumance. Ce qui nécessite le déplacement des ruches dans des zones moins froides (le littoral) pour permettre aux abeilles de survivre et aussi d'assurer une production conséquente de miel. Cependant, les apiculteurs n'ont pas de moyens adéquats. Et les pertes financières s'accumulent et pour les apiculteurs et pour le fournisseur en charge de l'essaimage. Ce dernier n'est pas assuré de récupérer son investissement dans le cas où la production serait nulle.
Par ailleurs, selon le responsable de la coopérative, les services des impôts les contraignent à payer la TVA à la facturation. Or, à cette période, les créances ne sont pas recouvrées. Notre interlocuteur souhaite que ces mesures pénalisantes soient prises en compte par les services compétents. Le phénomène de vol des ruches constitue un problème majeur dont se plaignent plusieurs apiculteurs. Belaïd Boussebaïn soutient avoir perdu près de la moitié des 2000 ruches que comptait sa coopérative, toutes volées ou détruites. L'avènement du terrorisme dans la région a fait que l'activité a enregistré une nette régression. Aujourd'hui, écouler sa production est loin d'être une sinécure en l'absence d'un réseau de commercialisation. Un apiculteur installé dans la commune de Kadiria atteste que la commercialisation du miel se fait le plus souvent lors des foires agricoles. En dehors de ces rendez-vous, les ventes chutent, ce qui affecte directement le processus de progression de l'apiculture. Pourtant, tous ces facteurs n'influent en rien sur les prix. La moyenne des prix varie entre 1200 et 3500 DA et peut aussi atteindre les 5000 DA le kilo, spécialement le miel de romarin. Ce dérèglement du marché découle de l'absence d'un dispositif de régulation. L'apiculture reste malgré tous les manques relevés, une activité économique de grande valeur pour ceux qui savent en tirer le jus...


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