Invité à donner son appréciation de la situation sécuritaire dans le pays, le directeur général de la Sûreté nationale, Ali Tounsi, a affirmé que le terrorisme ne pourra plus survivre dans ce pays. «La fin des groupes terroristes n'est qu'une question de jours ou de semaines», a-t-il déclaré hier lors d'une visite d'inauguration de la Bmpj de Zemmouri, wilaya de Boumerdès, affirmant que «l'hydre terroriste n'est plus ce qu'il était durant le milieu des années 90 mais il est réduit sur tous les plans». Les échos parvenant du terrain de la lutte antiterroriste vont dans le sens des propos de directeur général de la Sûreté nationale puisque depuis pratiquement novembre 2007 on assiste à une véritable descente aux enfers de l'organisation de Droudkel du fait des coups de boutoir qui lui ont été assenés par les forces de sécurité. Cette situation est également confirmée par les capacités de riposte du Gspc dont celle relative à sa stratégie kamikaze et qui ne fonctionnent plus. Cela est dû à la fois à l'affaiblissement de sa capacité habituelle de régénération puisque ces dernières années les nouvelles recrues se font rares et une espèce de guéguerre interne, qui n'a pas encore livré tous ses secrets. La débâcle ne s'arrête pas là car des pertes énormes en effectifs ont durement touché cette organisation criminelle qui se dit représentante d'Al Qaîda au Maghreb depuis décembre 2007. Dans ce contexte, beaucoup de redditions et plus de 140 terroristes, dont des émirs recherchés depuis le début des années 90, ont été éliminés ou capturés. «Le terrorisme ne peut pas survivre dans ce pays», a ajouté le patron de la police. M.Tounsi a affirmé également que le taux de couverture en structures de police au niveau de la wilaya de Boumerdès varie entre 70 et 75%.