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Un instrument aux mains des lobbies
JUSTICE INTERNATIONALE
Publié dans L'Expression le 28 - 04 - 2009

Voir des Africains comparaître à La Haye en est une conséquence logique mais pas au risque d'accentuer l'impunité structurelle qui existe au niveau international.
«La justice internationale et sa capacité à être à la hauteur des enjeux mondiaux». Un sujet d'actualité que plusieurs juristes ont eu à débattre hier au centre de presse El Moudjahid. Les intervenants ne se sont pas fait prier pour donner leur avis sur la question et mettre en exergue les limites de cette dernière.
En effet, lors de son allocution, Maître Miloud Brahimi a indiqué que la justice internationale «est très mal partie et fonctionne très mal».
Maître Chorfi n'a pas, de son côté, lésiné sur les mots en indiquant «faut-il l'appeler justice internationale ou injustice internationale?» Il poursuit en disant que cette justice initiée par les Américains et les Israéliens «fonctionne à deux vitesses, celle des riches et celle des autres».
En effet, voir des Africains comparaître à La Haye en est une conséquence logique mais pas au risque d'accentuer l'impunité structurelle qui existe au niveau international. C'est que les ressortissants de certains pays semblent échapper à jamais à des poursuites émanant de la Cour pénale internationale. Revenant à la conférence sur le racisme qui s'est tenue à Vienne et notamment le discours du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, qui a provoqué un scandale, Me Chorfi a souligné que «ce scandale a révélé des divisions profondes» entre Occidentaux et Arabo-musulmans. «Le président iranien a dit des vérités que les Occidentaux ne voulaient pas entendre», a-t-il soutenu. En effet, lors de son discours, Mahmoud Ahmadinejad a voulu mettre en exergue le fait qu'Israël s'appuyait sur «le sionisme qui est une autre forme de racisme».
Maître Boudjemaâ Souleh a déploré la politique dite de «deux poids, deux mesures» dont font preuve les puissances mondiales, et l'agression israélienne contre Ghaza et l'émission par la Cour pénale internationale (CPI) d'un mandat d'arrêt international contre le président soudanais Omar El Bechir pour crimes contre l'humanité au Darfour en sont les meilleures preuves.
Il y a lieu de souligner que la conception de la CPI justement, l'instrument juridique international le plus important depuis la Charte de l'ONU, a été le seul point de divergence entre les différents intervenants. Pour certains, la CPI est un pur produit européen pour servir les pays de l'Europe, alors que pour d'autres, c'est un nouveau pas dans le processus d'instauration de la justice internationale.
Ainsi, pour M.Brahimi, il est important pour les pays arabo-musulmans non adhérents à la CPI de s'y associer et cela pour plusieurs raisons.
Il argumente en indiquant que la CPI ne peut agir que vis-à-vis des Etats qui ont ratifié le traité de Rome. Elle ne peut donc agir au Proche-Orient contre Israël pour ses crimes en Palestine et encore moins au Liban, ni contre les Etats-Unis pour les crimes commis en Irak, ces derniers n'ayant pas signé le traité de Rome.


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