Des noms de terroristes activement recherchés figurent parmi ces sanguinaires dont la plupart sont originaires de Oued Souf. Un important élément de ce qu'on appelle le Gspc a été arrêté à Tébessa il y a deux jours au lieu-dit Ogla El Guasses et d'autres arrestations sont attendues, a-t-on appris de sources sécuritaire très au fait du dossier terroriste. L'arrestation de ce terroriste présumé émir âgé de 40 ans et qui répond au nom de Guetar Abderrahmane s'est soldée par des aveux précieux dont le contenu a été tenu secret pour des raisons sécuritaires. Cependant, grace aux révélations de ce terroriste, un réseau de soutien a été démantelé et une centaine de terroristes sont encore terrés dans les maquis de cette wilaya devenue depuis peu le nouveau fief du Gspc. Il s'agit d'éléments agissant au sein des katibet Aoum El Kamakim et El Fath, deux phalanges affiliées au Gspc. La première regroupe cinquante terroristes et la seconde plus d'une quarantaine. Au total, ce sont donc près de quatre-vingt-dix terroristes qui sont sur le point de se rendre. Des noms de terroristes activement recherchés figurent parmi ces sanguinaires dont la plupart sont originaires de Oued Souf. Il s'agit entre autres de Takia Mohamed Guemar, alias Abou Habeb, l'un des participants à l'attentat de Guemar et impliqué dans différents crimes. Il s'agit aussi de Messaoudi Tahar, alias Abou Mossaâb âgé de 46 ans, Kamel G. alias Abd El Bey et Mouloud G. Les deux derniers sont de katibet El Fath à laquelle appartenait également l'émir Khadraoui, arrêté il y a une quinzaine de jours et dont les aveux ont permis le démantèlement de plusieurs réseaux de soutien. Cela a permis également la destruction de plusieurs caches au nord et au sud de la wilaya, comme à Ras El Ache et Djebel Boudjallal ainsi que la destruction de 12 postes de surveillance. Les mêmes sources ne manqueront pas de confier qu'une trentaine d'éléments ont été entassés dans l'une des caches utilisées par les terroristes pour avoir été soupçonnés de vouloir répondre au processus de Paix et de la réconciliation nationale par le biais de leurs familles qui semblent avoir réussi à les convaincre de déposer les armes. Ceux-là mêmes ont été dépossédés de leurs habits pour les empêcher de tenter une évasion ainsi que de leurs portables. Le plus écoeurant dans tout cela, selon toujours nos sources, est le fait que des enfants de 15 à 17 ans, retenus dans les maquis, servent d'objets sexuels aux pseudo-chefs qui combattent au nom de la religion. Ils servent aussi à surveiller les mouvements des forces de sécurité lors d'une opération militaire dans les maquis ou parfois comme coursiers. Les terroristes agissant dans cette région jouissent de la complicité parfaite des contrebandiers activant juste aux frontières algéro-tunisiennes. C'est ce qui facilite parfois leur déplacement dans la ville. C'est également au niveau de cette wilaya que les forces de sécurité ont réussi à démanteler un réseau de soutien et pas des moindres puisqu'il implique des ex-élus et même un élu en fonction, en plus d'un médecin et d'un enseignant. Jusqu'à présent, la stratégie appliquée par les forces de sécurité pour débarrasser la région de la bête immonde a donné des résultats appréciables. Cependant les forces de sécurité poursuivent leurs actions militaires avec beaucoup de précautions. Les renseignements en leur possession sont recoupés et vérifiés plus d'une fois avant d'être exploités.