Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, se rendra aujourd'hui à Genève (Suisse) à la tête d'une importante délégation pour participer à la reprise des travaux de la Conférence du désarmement, que l'Algérie préside actuellement. Lors de cette réunion, qui verra également la participation du secrétaire général de l'ONU, M.Ban Ki-moon, le ministre présentera officiellement la proposition de l'Algérie visant à doter la Conférence du désarmement d'un programme de travail à même de lui permettre de relancer ses travaux de fond. L'Algérie a mené ces dernières semaines d'intenses consultations, notamment, avec les Etats membres actifs au sein de cette conférence pour réunir les conditions favorables à la concrétisation de son initiative visant la promotion d'un consensus international sur les questions de désarmement et de non- prolifération. Saisissant les opportunités créées par une évolution significative d'intentions favorables, soutenues par des déclarations récentes faites par plusieurs hauts dirigeants politiques, notamment, des puissances nucléaires, allant dans le sens de restaurer les idéaux de paix et de sécurité, l'Algérie a inscrit son action dans une logique qui donne une pleine expression à ses convictions intimes, qui font de la promotion, de la coopération internationale en matière de désarmement une condition essentielle pour l'élargissement des aires de sécurité, la consolidation de la paix et la propagation des espaces de prospérité. A travers cette proposition, l'Algérie, dont l'action extérieure est fondamentalement axée sur la promotion des idéaux de paix et de sécurité, compte apporter une contribution active et substantielle aux efforts déployés en vue de la relance du processus de désarmement dans le monde qui demeure indubitablement l'une des préoccupations les plus profondes de l'humanité. M.Medelci avait assisté, le 17 mars 2009, à la séance inaugurale de la présidence algérienne de la conférence du désarmement, unique instance multilatérale de négociation dans le domaine du désarmement. Il avait prononcé, à cette occasion, un discours dans lequel il avait réitéré les positions traditionnelles de l'Algérie sur les questions liées au désarmement et réaffirmé l'engagement du pays pour la consolidation de la paix et de la sécurité internationales, a-t-on rappelé de même source.