Désormais, les parlementaires peuvent interpeller le patron de l'Exécutif. Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia se dit disponible à répondre aux questions orales et écrites des parlementaires. C'est ce qu'a confié à L'Expression, hier, une source proche de l'APN. «Suite à une lettre adressée par le président de l'APN sur sa disponibilité à répondre aux préoccupations des parlementaires, le Premier ministre a répondu favorablement», nous précise la même source expliquant qu'avec l'amendement de la Constitution, il y avait une incompréhension sur la possibilité d'inviter le Premier ministre à s'exprimer au Parlement sur certaines questions. Il y a lieu de préciser qu'auparavant jamais, le chef du gouvernement n'a été concerné par les questions orales ou écrites. L'article 134 de la Constitution stipule que les membres du Parlement peuvent adresser, par voie orale ou écrite, toute question à tout membre du gouvernement. La question écrite reçoit en la même forme une réponse dans un délai maximal de trente jours. Les questions orales font l'objet d'une réponse en séance plénière. Si l'une des deux chambres estime que la réponse, orale ou écrite, du membre du Gouvernement le justifie, un débat est ouvert dans les conditions que prévoient les règlements intérieurs de l'Assemblée populaire nationale et du Conseil de la Nation.