Les services de sécurité sont décidés à sécuriser la saison estivale. Des milliers de soldats de l'ANP et de la Gendarmerie nationale ont été mobilisés dans ce sens avec le maintien du dispositif du plan Delphine au niveau des villes côtières. Rien que pour la capitale quelque 1000 gendarmes ont été orientés pour cette mission à Alger. Selon des sources sécuritaires, ces actions interviennent dans le cadre de la période estivale durant laquelle des milliers de familles prennent la route pour les vacances. C'est dans ce même contexte, ajoutent nos sources, que le dispositif sécuritaire sera doublement renforcé pour barrer la route aux irréductibles capables de surprise, notamment au niveau des régions très fréquentées par les vacanciers comme celle de Jijel. Les interventions héliportées sont de plus en plus fréquentes dans plusieurs maquis où se retranchent les groupes armés affiliés à l'organisation terroriste appelée le Gspc, branche présumée d'Al Qaîda au Maghreb, notamment à l'est et au centre du pays. Les commandements de la 1re et 5e Régions militaires ont misé sur de gros moyens humains et matériels pour venir à bout des dernières poches du terrorisme. Ainsi, plusieurs maquis vivent au rythme des opérations de ratissage dont l'une vient d'être déclenchée au nord de la wilaya de Tébessa, sur la trace d'un groupe terroriste, dont la présence a été signalée par la population. Selon des témoins sur place, un renfort impressionnant a été dépêché sur les lieux par le commandement de la 5e Région militaire. C'est un périmètre de 350 km qui est concerné par cette grande opération d'envergure, à laquelle ont pris part des parachutistes et des artificiers pour déminer les passages vers les plus denses maquis de Aoum El Kamakim. Cette stratégie intervient pour resserrer davantage l'étau sur les groupes terroristes qui accentuent généralement leurs lâches attentats durant la période chaude. Des sources concordantes confient que le même procédé a été appliqué dans différentes régions du pays comme à Chlef, Médéa, Blida, Jijel et Tlemcen pour ne citer que ceux-là. A Tizi Ouzou, où se terrent encore le présumé numéro un du Gspc, les services de sécurité sont à pied d'oeuvre. Nos sources soulignent qu'on n'est pas encore au dernier quart d'heure, cependant le Gspc qui compte encore quelque 7000 terroristes y compris des étrangers approche de l'agonie et ce n'est pas exagéré de le dire même si le Gspc reste toujours une menace et peut encore surprendre. Il n'en demeure pas moins que le Gspc est au fond du gouffre et tente de remonter à la surface. Néanmoins, l'Armée nationale populaire maintient un bouclage hermétique de façon à ce que les composantes de cette organisation restent clouées. D'ailleurs, depuis le mois d'avril dernier ce sont plus de cinquante terroristes qui ont été définitivement neutralisés dont des émirs.