La plupart des quartiers de la ville sont envahis par les eaux usées. Les odeurs nauséabondes qui se dégagent, obligent les habitants à se demander la raison de ce laisser-aller total des responsables locaux devant ce danger qui risque de provoquer les maladies à transmission hydrique (MTH), surtout en cette période d'été. L'exemple nous vient du quartier des 200 Logements situé à la sortie est de la ville où on remarque des eaux usées débordant des égouts juste devant l'entrée d'un bloc. Les habitants sont obligés de déposer des pavés et autres pour traverser à gué. A signaler que ce quartier a subi d'énormes dégâts lors des inondations du 10 novembre 2001 où les caves des immeubles ont été inondées de boue et à ce jour, ce quartier n'a pas été assaini. On remarque aussi une grande mare d'eaux usées à proximité d'un pont limitrophe de ce quartier qui a provoqué un débordement sur la route qui mène vers Cherchell où pullulent une multitude d'insectes (moustiques) qui envahissent chaque soir les habitations. Même scénario au centre-ville où, devant une pâtisserie, où une bouche d'égout à ciel ouvert déversent ses eaux usées devant un magasin. A signaler que même les marchands de poissons, après avoir écoulé leurs marchandises, lavent sur place les cageots, cela en plein centre-ville. Avec les grosses chaleurs, l'endroit dégage des relents pestilentiels. Notre démarche à l'APC n'a pas été la bienvenue. OM nous oriente vers l'OPGI recueillir quelques informations à propos de ces immeubles. Là, le responsable de l'agence OPGI de Ténès nous montre deux correspondances qu'il a adressées à l'APC pour les informer du risque qui guette les habitants de ces quartiers et qui sont restées lettre morte. L'intervention des autorités et autres services publics est plus que jamais souhaitable pour éviter aux citoyens le cauchemar de l'été avec son lot d'épidémies.