Afin de crier haut et fort leur «indignation» et leur «refus à subir les affres de la médiocrité et de l'irresponsabilité de ceux qui gèrent le secteur de la santé», les paramédicaux ont observé hier matin un sit-in devant la direction de la santé et de la population. Les paramédicaux frondeurs entendaient dénoncer «la sur-utilisation des infirmiers et paramédicaux qui se traduit par une activité intensive dans les structures de la santé». Le conseil du Syndicat algérien des paramédicaux (SAP) parle de conditions de travail déplorables et redoute l'aggravation de la situation à l'ouverture du CHU, prévue pour la rentrée prochaine. L'hôpital Khellil-Amrane fera office de structure hospitalo-universitaire, faut-il le rappeler.