Bonne nouvelle pour les élèves de la terminale! Les résultats du baccalauréat session 2008/2009 seront meilleurs que ceux de l'année précédente. A peine l'examen ayant pris fin, que le ministre de l'Education nationale, M.Boubekeur Benbouzid, affiche déjà son optimisme quant au taux de réussite aux épreuves du Bac. «Nous sommes convaincus que le taux de réussite au Bac sera important. Il dépassera du moins celui enregistré ces dernières années», a-t-il annoncé, hier lors de son intervention au Sénat à l'occasion de la Journée parlementaire de l'enfant. Concrètement parlant, et à la faveur des déclarations du premier responsable du secteur, plus de 50% des candidats ont déjà assuré leur place à l'université. Un record jamais égalé depuis la réforme du secteur. Quel est le secret de cet optimisme? Le ministre se réfère à la réforme de l'école qui commence déjà à porter ses fruits, à l'école primaire où le taux de réussite à la 5e année a frisé le seuil des 90%, «un autre record», tient à souligner le ministre qui a transformé son intervention hier en une véritable plaidoirie en faveur des réformes, bien évidemment en signe de riposte contre ceux qui doutent de son efficacité. «Le secteur de l'éducation, ajoute-t-il, est la priorité numéro un de l'Etat depuis 1999. Le Président, poursuit-il, lui consacre plus de 20% du budget de l'Etat. Rien que pour cette année, nous avons débloqué 7,5 milliards de dollars pour le secteur, ce qui est équivalent au budget de 4 pays voisins.» Sur le terrain cela s'est traduit pas la construction de centaines d'écoles, la scolarisation de plus de 97% des enfants. 50% des élèves bénéficient de la gratuité des livres scolaires, 3000 bus sont mis à la disposition des écoles, etc. La liste est longue. Et les chiffres sont crédibles, note le ministre qui rappelle que ces statistiques sont contenues dans les rapports des organisations internationales. Toujours dans le chapitre des réformes, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé hier la création des classes préparatoires au niveau de l'université dans les filières scientifiques pour encadrer les meilleurs élèves. Il sera aussi question pour la prochaine rentrée universitaire de créer de nouvelles branches (sans citer lesquelles) qui seront destinées à une catégorie bien déterminée d'étudiants. Par ailleurs, le ministre a réitéré le fait que l'Etat n'a pas l'intention de privatiser l'université publique. «Le projet de loi adopté par les deux chambres parlementaires est clair sur ce dossier. Les structures publiques ne seront pas cédées», a-t-il rassuré. Le ministre reconnaît que la tragédie nationale et la mal-vie ont poussé des centaines d'universitaire à quitter le pays. Mais la situation a changé, poursuit-il sur sa lancée grâce «au retour de la paix». «Certains d'entre eux sont rentrés les autres intensifient ces dernières années leur contribution avec la famille universitaire en Algérie en vue de participer au développement du pays», a-t-il conclu.