«Sur 1143 unités de production et d'exploitation minières, seules 213 disposent d'ingénieurs qualifiés», a révélé le ministre. Sans vouloir remettre en cause le partenariat étranger, le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, a mis en garde les partenaires étrangers de l'Algérie en leur demandant d'être plus actifs dans le cadre de la coopération. S'exprimant hier au cours d'une réunion tenue en son siège ministériel portant sur le bilan d'activité pour l'année 2008 de l'Agence nationale du patrimoine minier (Anpm), Khelil a été catégorique concernant les défaillances qu'accuse le secteur minier. «Le partenaire étranger, en plus de l'apport du savoir-faire, devrait se mettre au renforcement en cadres algériens. Quant au montant de la formation, c'est à ce partenaire étranger de l'allouer à cette formation», affirme-t-il. Sur sa lancée, Khelil souligne que «la formation des cadres algériens est une préoccupation majeure.» Dans ce contexte, l'orateur a indiqué que «l'Institut algérien des cadres à Tamanrasset sera un centre d'excellence. C'est un projet qui doit devenir opérationnel dans les deux à trois ans qui viennent». S'exprimant au sujet du prix du pétrole qui est à 72 dollars, Chakib Khelil attribue ce prix à la baisse des stocks américains, d'une part, et à la forte demande, d'autre part. «C'est normal parce qu'on est en plein été, la demande augmente. Mais vers la fin de l'année en cours, ce prix sera revu à la baisse atteignant les 65/70 dollars pour revenir à la hausse au courant de 2010 et franchir la barre des 90 dollars», explique-t-il.