Trois distinctions pour les meilleures oeuvres en langues arabe, amazighe et française ont été décernées lors de ce festival dont la durée se verra prolongée de 2 semaines l'an prochain. L'Esplanade de Riad El Feth a accueilli lundi soir la clôture du 2e Festival culturel international de la littérature et du livre de jeunesse qui a pris fin avec l'attribution des Prix de la meilleure nouvelle en langues arabe, amazighe et française en présence notamment de la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi. Ainsi, suivant les critères, notamment en ce qui concerne le «respect des consignes, la maîtrise dans la langue, le thème abordé et le niveau d'écriture», le Prix de la meilleure nouvelle en langue arabe a été attribué à M.Al Aïd Belaïli (25ans), de la willaya de Chlef, pour son oeuvre Rihla fi al ittijah al mouaakis (Voyage dans le sens inverse). Le Prix de la meilleure oeuvre en langue amazighe a été decerné à M.Abdennebi Moussa (25 ans), d'Alger, pour Amesskar dhi s'vitar (Un écrivain à l'hôpital), tandis que le Prix de la meilleure oeuvre en langue française a été attribué à Mlle Ilham Meraoui (22 ans), de Zéralda pour sa nouvelle Le voyage de noce. Le jury était présidé pour la langue arabe par M.Abdelhamid Bouraoui, chercheur à l'université d'Alger, critique et écrivain, Mme Djouher Amhis-Ouksel, écrivain et critique, et Mme Aïcha Kassoul, chercheur et professeur à l'université de Bouzareah, à Alger. Ces derniers ont reconnu que le choix était difficile à faire, soulignant le talent de nombre de candidats, et appelé à l'occasion à encourager ce genre de manifestations au profit des jeunes. En fin de cérémonie de clôture, Mme Toumi s'est félicitée du bon déroulement du festival, et a salué, tout comme les organisateurs, l'affluence nombreuse enregistrée et l'importante participation des exposants. Elle le dédiera aussi au public, profitant de cette occasion pour annoncer que l'an prochain le festival se déroulera sur deux semaines. La ministre de la Culture a aussi rappelé l'événement phare que cet Esplanade va accueillir à partir du 5 juillet, et ce jusqu'au 20 juillet, dans le cadre du Festival cultuel panafricain. «Mon plus beau cadeau, à moi et au commissaire du festival est de voir toute cette joie chez le public. Ce festival, est un prélude au Panaf qui vous donne rendez-vous chaque soir à compter du 5 juillet, ici avec des groupes de musique et de danse pour fêter l'Afrique.» ET Smaïl Ameziane, le commissaire du 2e Festival du live, de nous confier: «C'est une réussite. Je suis satisfait. il y a beaucoup de monde, beaucoup de familles sont venues. Il y a eu beaucoup d'activités, des spectacles pour tous les âges, mon plaisir à moi était de voir tout ce monde qui nous entoure. Vous l'avez remarqué, il y a des pièces de théâtre, beaucoup d'animations culturelles, de conférences. Il y en a eu pour tous les goûts et les niveaux culturel, populaire et social.» En effet, riche, le programme comprenait des expositions de livres, des conférences, des rencontres thématiques, des espaces de lectures ainsi que des spectacles pour enfants. Etaient présentes soixante-trois maisons d'édition entre autres nationales, africaines et étrangères, à l'image de l'Harmattan, Acoria (Congo), Louis Gardella des éditions du Seuil, Hachette et Gallimard, etc. Parmi les auteurs qui ont fait partie de cette manifestation on peut citer Ba, Senghor, Birago Diop, Mongo Béti, Cheikh Anta Diop, mais aussi le Renaudot 2008, Tierno Monénembo, l'ex-ministre de la Culture malienne et essayiste, Aminata Traoré, la nouvelliste et écrivaine ivoirienne prolixe, Tanella Boni, le romancier togolais Sami Tchak, la romancière camerounaise Calixthe Beyala ou encore l'auteure pour jeunesse sénégalaise, Nafissatou Dia Douf. Rendez-vous à l'année prochaine donc! Beaucoup de familles se sont déplacées en effet cette année à Riad El Feth. Ainsi, on a remarqué beaucoup de mamans qui sont venues accompagner leurs enfants, qui pour lire, qui pour assister à des séances de lecture, de conte ou s'adonner au dessin. Ce fut vraiment beau à voir! Les chapiteaux étaient ensoleillés par le rire et le rayonnement des enfants.