La paisible localité d'Ihaddaden Ouada est sous le choc. Une bru a décapité sa belle-mère après seulement sept mois de cohabitation. La wilaya de Béjaïa a enregistré en espace de quarante-huit heures une série de cadavres, de suicide et de meurtres, apprend-on auprès des services de la Protection civile. En effet, le corps d'un sexagénaire retrouvé sans vie au centre-ville de Béjaïa, un cadavre d'une jeune fille de quinze ans repêché d'un puits au lieu-dit Roda dans la commune de Tazmalt, une septuagénaire décapitée par sa bru à Ihaddaden Ouada, tandis qu' une jeune femme de 35 ans a mis fin à ses jours en se jetant du haut de la place du 1er-Novembre (ex-place Gueydon). Le premier cadavre a été découvert mardi dernier à 8h 45 sous la rampe d'escalier du lycée Ibn Sina sur le boulevard Amirouche, en plein centre-ville de Béjaïa. L'alerte a été donnée par des citoyens qui ont senti l'odeur d'un corps en décomposition. On croit savoir qu'il s'agirait d'un SDF dont le décès remonte à plusieurs jours. Dans la même journée, les services de sécurité et de la Protection civile ont dû intervenir aux environs de 11h50 au lieu-dit Ihaddaden Ouada du côté de Laâzib Oumaâmar pour constater le meurtre horrible d'une vieille décapitée par sa bru de 30 ans après sept mois seulement de vie commune. La paisible localité d'Ihaddaden Ouada au lieu-dit Carrière est sous le choc après l'horrible meurtre de B.H. âgée de 78 ans, décapitée à l'aide d'une hache et enveloppée dans un sac poubelle avant d'être jetée dans un fût. «Aux environs de 11h du matin en rentrant à la maison, j'ai remarqué la fermeture inhabituelle des portes et autres fenêtres de la maison. Une fois à l'intérieur je découvre le corps de ma mère décapitée par ma propre femme après sept mois de mariage seulement. Pourtant ma femme, enceinte, n'a jamais montré de signe de dépression ou autres. Je suis encore sous le choc. Je n'ai jamais cru ou plutôt imaginé qu'elle pouvait commettre un meurtre suite à un conflit belle-fille - belle-mère» nous confie, avec beaucoup de courage, le mari de la coupable et fils de la victime. Par ailleurs, les services de la Protection civile ont repêché le même jour mardi dernier, le corps sans vie d'une jeune fille de 15 ans d'un puits au lieu-dit Roda dans la commune de Tazmalt. Une enquête a été diligentée par les éléments de la police judiciaire et de la Gendarmerie nationale pour élucider les causes de ces décès et meurtres en série.