Les présents au premier regroupement régional des journalistes de l'ouest du pays, tenu jeudi à Oran, ont entériné le principe d'uniformiser les cartes professionnelles. Une première résolution adoptée avant d'élire les membres des bureaux de wilaya dans un climat houleux. La structuration du bureau d'Oran n'a pas été une mission aisée pour Boukhamkham, secrétaire national de la Fédération des journalistes affiliés à l'Union générale des travailleurs algériens (Ugta). Les travaux de l'assemblée constituante ont été interrompus à plusieurs reprises. Alors que les plus sages espéraient débattre des véritables questions qui entravent la mission des journalistes, quelques présents n'ont trouvé rien de mieux que de se livrer au jeu hostile marqué par des durcissements dans leurs positions. Il a fallu près qu'une journée de débats contradictoires pour satisfaire tous les présents. L'élection des bureaux des wilaya a été sanctionnée par une déclaration finale qui a avalisé le principe de se mettre au diapason des évolutions locales, nationales et mondiales. Aussi, les journalistes et correspondants de l'Oranie ont décidé de se mettre en phase avec les recommandations du Président de la République quant à la nécessité d'unifier leurs rangs aux fins de mieux gérer l'information. Ces derniers tendent à s'impliquer davantage en se dressant contre les embûches qui gênent l'accès à l'information et mettre à plat toutes les entraves qui retardent le chemin professionnel. En contrepartie, les participants à cette première rencontre se sont engagés à cerner la question de la professionnalisation du journaliste. Les correspondants de presse vivent un certain mépris affiché par des institutions et même de certains responsables. La présence des représentants des journaux importune à plus d'un titre et surtout la rétention de l'information qui fait rage. Conscients de cette réalité, les journalistes comptent mettre en rapport les relations qui les lient avec leurs sources d'information. Ambitieux, les hommes des medias n'ont pas dissimulé leur volonté de porter au plus loin leurs doléances pour l'amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles.