Le Festival culturel international de danse contemporaine a été inauguré vendredi soir à Alger par un spectacle intitulé El Badil (L'alternative) présenté par le Ballet national. Ce spectacle comprend plusieurs tableaux qui relatent les principales étapes de l'histoire du continent, dont la lutte et le combat des peuples contre le colonialisme. Une cinquantaine de danseurs, anciens et nouveaux, du Ballet national ont exprimé, à travers les mouvements de leurs corps et expressions mimiques, dans une chorégraphie contemporaine, le passé et le présent de l'Afrique, avec une projection sur son avenir. Dans une allocution d'ouverture, la ministre de la Culture, Khalida Toumi a indiqué que «grâce à l'énergie de jeunes artistes de l'Afrique, aux danses, chorégraphies, aux musiciens et femmes et hommes de théâtre, nous pouvons ensemble dessiner une très belle image de notre continent, différente de celle présentée par l'autre». Après avoir souhaité la bienvenue aux troupes participant au festival, elle a souligné que l'Algérie «est devenue, et pour deux semaines, la capitale du continent africain». Dans le même cadre, la ministre a rendu un vibrant hommage au groupe Essbiba de la wilaya de Illizi, qui a représenté l'Algérie au premier Festival culturel africain de 1969, et qui a également présenté un spectacle dans le cadre de 2e Festival culturel africain à Alger. Le Festival culturel international de danse contemporaine accueillera 18 compagnies et ballets de danse venues de 16 pays africains et autres. Du 10 au 16 juillet, des troupes d'Algérie, de Palestine, d'Irak, de Syrie et de France, du Cap-Vert, de Côte d'Ivoire et autres, animeront des spectacles de danse caractérisant la richesse de leurs pays respectifs en matière de danse et chorégraphie.