Les deux danseurs de «Battery Dance Company» ainsi que ceux du Ballet national de l'Onci se produiront ce soir à 19h à El Mougar et promettent un spectacle qui dévoile un style de danse surprenant... Dans le cadre de la coopération culturelle entre l'ambassade des Etats-Unis d'Amérique à Alger et le ministère de la Culture, deux danseurs américains séjournent en Algérie du 13 au 21 février 2010. Il s'agit de Robin Cantrell et de Sean Scan Tlebury. Les deux danseurs de «Battery Dance Company» de New York sont en Algérie, dans le cadre de la célébration du «Mois de l'Histoire des Noirs». Durant leur séjour, ils ont animé des ateliers de travail pour les étudiants du ballet de l'Office national pour la culture et l'information et ce, du 14 au 17 février dernier. Un dur labeur qui s'est voulu être de partage et d'échange aussi. Le résultat de ce travail sera donné ce soir à la salle El Mougar à Alger, après celui de la veille, au Théâtre régional d'Oran. Le Ballet national de l'Onci est constitué de 28 danseurs, Robin a pris sous son aile 9 danseurs qu'il a soumis aux répétitions de danse classique, tandis que Shean qui s'est occupé du reste des danseurs, leur a prodigué des cours de danses contemporaines, de break danse et de hip-hop. C'est pourquoi, nous a-t-on souligné - lors d'une conférence de presse, animée par les deux danseurs américains - le premier tableau sera plutôt «dramatique» et le second «athlétique». Par ailleurs, les deux danseurs se produiront chacun lors d'une prestation individuelle entrecoupée de différents tableaux. Aussi, la vidéo sera omniprésente pour mettre en relief certains d'entre eux. Sans trop nous expliquer le thème du spectacle, Robin nous confiera que ce que nous allons voir symbolise cette envie de s'élever qui est parfois interrompue par des velléités malintentionnées, d'où une certaine violence dans la musique, notamment qui marquera par moments le spectacle, dans les mouvements aussi. Les deux danseurs ont déclaré être satisfaits par le niveau des danseurs du Ballet national de l'Onci. Robin a confié son plaisir de voir de l'émotion se dégager du visage de ses danseurs. Une fusion entre Algériens et Américains dont les uns ont appris à se familiariser avec les gestes des autres et les incorporer dans le spectacle. «Le but de ce spectacle est de donner un nouveau style aux danseurs», a avoué la jeune danseuse américaine. Cette dernière a confié s'être mise à la danse tôt, soit à l'âge de 5 ans. Sean, lui, c'est à l'âge de 8 ans et s'est essayé à toute forme de danse, du classique au moderne en passant par le jazz, etc. Il s'est même essayé à la danse sud-africaine des Zoulous et avoue être en perpetuelle formation car ouvert à toute nouvelle forme de danse. Pour info, «Battery Dance Company» célèbre sa 35e saison cette année. Basée dans le district sud de Manhattan à New York, la Société est reconnue pour son excellence artistique sur scène («une rareté dans la danse: la surprise des nouvelles expériences», selon le New York Times) associée à son travail novateur dans le domaine de l'enseignement des arts. Le groupe s'est produit et a enseigné en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Ses principales présentations comprennent des spectacles au Théâtre Mohammed V à Rabat, au Théâtre Moulay Rachid à Casablanca, à l'Opera House de Tunis, au Centre culturel Noor-Hussein à Amman, au Conservatoire Sebanci à Konya et au Festival de Danse Metu de Ankara. Sean et Robin sont des membres aux talents multiples à la Battery Danse Company; ils ont présenté des rôles principaux et ont donné des cours de danse à New York et dans les grandes villes du monde entier.
