D'éminentes personnalités politiques, médiatiques et dans le monde économique assisteront à cet événement. La confrérie Tariqa Alawiya pour l'éducation et la culture soufie s'apprête à célébrer, à partir de vendredi prochain, le centenaire de la création de cette association par l'organisation d'un congrès international sur le soufisme prévu les 24-31 juillet prochains. La cérémonie d'ouverture de cet événement grandiose est prévue à Alger au stade du 5-Juillet. Plusieurs personnalités politiques, religieuses, scientifiques et médiatiques nationales et étrangères ont été conviées pour animer des conférences et des ateliers spécialisés lors de cette manifestation placée sous le haut patronage du président de la République. Le congrès international se déroulera à l'université de Kharrouba de Mostaganem. Parmi ces personnalités, on notera la présence d'un ancien ministre sénégalais, Djibril Sene, du Français Alain Gresh, directeur adjoint du journal Le Monde Diplomatique, du président-directeur général d'Algérie Télécom, Moussa Benhamadi, du directeur général de l'APS, Nacer Mehal, d'Alain Le Gouguec, rédacteur en chef de la radio France Inter, du professeur Keiko Takaki à l'université Obirin à Tokyo, de Doudou Diene, rapporteur spécial de l'ONU sur les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de tolérance, d'Eric Geoffroy, spécialiste du soufisme à l'université de Strasbourg et du Père Christian Delorme, prêtre catholique du diocèse de Lyon. Le président de l'association, Khaled Bentounès, auteur du très controversé ouvrage sur le soufisme, a indiqué que ce congrès est placé sous le signe de la «Rencontre d'esprits vers d'horizons et de disciplines divers». Il a, par ailleurs, souligné la nécessité d'oeuvrer à la préservation de l'unité et la dignité de la nation musulmane. «Nous sommes appelés aujourd'hui à nous unir et à resserrer les rangs et faire preuve d'indulgence et de tolérance face aux défis et enjeux auxquels nous sommes confrontés», a indiqué cheikh Bentounès dans un communiqué qui intervient en réaction à la demande des membres du bureau de l'Association des uléma musulmans algériens de la wilaya d'Oran de retirer l'ouvrage Le soufisme, patrimoine collectif, publié par cheikh Bentounès, sous prétexte, selon l'association, qu'il «contient des dépassements contraires aux préceptes et enseignements de l'Islam». Cheikh Bentounès a rappelé, dans ce contexte, que ce livre a été dédicacé aux autorités suprêmes du pays, au ministère des Affaires religieuses et des Wakfs et au Haut Conseil islamique (HCI) «qui n'ont émis aucune réserve à ce sujet», a-t-il ajouté. Il s'est dit «satisfait» de l'hospitalité de la famille du fondateur de l'Association des uléma musulmans, cheikh Abdelhamid Benbadis, et la fondation qui porte son nom lors du passage de cette caravane par Constantine. Il a rappelé qu'il a été convenu à cette occasion «de travailler de concert et de se placer au-dessus de tout ce qui est susceptible de semer la discorde et la zizanie».